La présidente de l’Assemblée nationale prône l’unité en pleine incertitude gouvernementale
Le 8 octobre, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, a clairement indiqué qu’aucune discussion sur la dissolution de l’Assemblée n’avait eu lieu lors de sa rencontre avec le président Emmanuel Macron, soulignant que « ça ne doit pas arriver parce que la dissolution est coûteuse, elle mettrait un coup d’arrêt total à notre pays », rapporte TopTribune.
Des pourparlers cruciaux se tiennent à Matignon, où Sébastien Lecornu, Premier ministre démissionnaire, dialogue avec les dirigeants du Parti socialiste dès 10 heures, avant d’accueillir les écologistes à 12h15. Les responsables communistes participeront également à ces discussions, bien que l’heure de leur rencontre n’ait pas été précisée.
Dans une déclaration au Parisien, Elisabeth Borne, ancienne ministre de l’Éducation, a exprimé son soutien à une « suspension » de la réforme des retraites, très mal reçue par l’opinion publique. Elle a affirmé : « Si c’est la condition de la stabilité du pays, on doit examiner les modalités et les conséquences concrètes d’une suspension jusqu’au débat qui devra se tenir lors de la prochaine élection présidentielle ».
Sur les ondes de France 2, Olivier Faure, leader des socialistes, a salué ce qu’il considérait comme un « réveil positif », bien qu’ « tardif » concernant la réforme des retraites. Il a insisté sur la nécessité d’aller de l’avant avec différentes questions, affirmant que « le temps est venu de passer à la gauche » après avoir supporté « trois Premiers ministres de droite successifs ».
En réponse aux évolutions politiques actuelles, Bruno Retailleau, président des Républicains, a exclu toute retour dans un gouvernement dirigé par la gauche, déclarant qu’il ne pourrait « certainement pas » collaborer avec des responsables politiques de cette tendance ou des macronistes. Il a également mis fin à toute spéculation d’une alliance entre les Républicains et le Rassemblement national, affirmant : « C’est non. »