Limitation des primes de Noël : « C’est honteux », cingle Sophie Binet (CGT)
Le souhait du gouvernement de supprimer la prime de Noël aux personnes précaires sans enfant continue de susciter l’indignation. « C’est honteux et indécent », a taclé la patronne de la CGT, ce jeudi sur TF1, rapporte TopTribune.
Pendant ce temps-là, Edouard, candidat à la présidentielle 2027, un « deal fiscal » aux entreprises
Édouard Philippe, candidat à l’Élysée, va proposer « une nouvelle politique économique de prospérité » dont le premier pilier sera « un deal fiscal d’une ampleur inédite » avec les entreprises, via une baisse des impôts de production de 50 milliards d’euros par an contre une baisse équivalente des aides. « Je commencerai par un deal fiscal avec nos entreprises d’une ampleur inédite », a écrit jeudi l’ancien Premier ministre sur son compte LinkedIn.
Edouard Philippe prône « un deal à 50 milliards d’euros de baisse d’impôts d’un côté et de baisse de dépenses de l’autre. 250 milliards pour un quinquennat ». Un engagement « scellé pour cinq ans et (qui) sera un pilier du pacte pluriannuel de stabilité fiscale et réglementaire que je veux garantir aux entreprises. Avec une philosophie simple : pour les entreprises, produire plus pour gagner plus. Pour l’État, aider moins pour dépenser moins », a-t-il développé.
« Notre pays a besoin d’un choc de simplification et d’un pacte de confiance entre l’État et les entreprises », insiste le président d’Horizons qui « assume totalement la politique de l’offre quand elle n’est pas la politique des chèques ».
Mercredi, la journée s’est achevée par le vote d’une hausse de la CSG sur les revenus du capital. Une victoire pour les députés socialistes
Les socialistes ont remporté une victoire mercredi soir dans les débats budgétaires avec l’adoption à l’Assemblée nationale de l’une de leurs propositions phares : une hausse de la CSG sur les revenus du capital, destinée à financer la suspension de la réforme des retraites. Un premier vote défavorable sur une mesure similaire plus tôt dans la soirée avait révélé des tensions à gauche, mais les socialistes ont finalement réussi à rassembler autour de la mesure.
C’est donc un amendement de Jérôme Guedj (PS) qui a été adopté, avec le soutien d’une bonne partie du camp gouvernemental, pour faire progresser la Contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du capital, en escomptant aller chercher en 2026 2,8 milliards d’euros supplémentaires.
La discussion sur la réforme des retraites pourrait être repoussée au 12 novembre
Les débats sur les articles sont programmés jusqu’à dimanche soir, avant un vote sur l’ensemble du texte le 12, après deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre. Selon plusieurs sources parlementaires et gouvernementales, la discussion sur la suspension de la réforme des retraites, condition de la non-censure du PS, pourrait toutefois être renvoyée au 12 novembre, avant le vote, pour permettre au maximum de députés d’être présents.
Mais il faudrait pour cela que les députés adoptent la partie « recettes », dont l’examen a commencé mardi soir, et qu’ils avaient rejetée en commission. S’ils la repoussent à nouveau, l’ensemble du texte sera rejeté sans aborder la partie « dépenses » et donc la suspension de la réforme des retraites.
Bonjour et bienvenue dans ce nouveau live consacré aux débats budgétaires
L’Assemblée nationale a commencé depuis mardi l’examen du budget de la Sécurité sociale, qui contient la suspension de la réforme des retraites mais aussi plusieurs mesures explosives, et dont l’adoption la semaine prochaine est encore très incertaine. Franchises médicales, durée des arrêts de travail… Les discussions sur le Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) s’annoncent inflammables. « C’est sur le PLFSS que le sort du gouvernement se joue dans les jours qui viennent », considère le socialiste Jérôme Guedj.