Une trentaine de nouvelles plaintes déposées dans l'affaire Notre-Dame de Garaison pour violences sexuelles et physiques
Une trentaine de nouvelles plaintes déposées dans l'affaire Notre-Dame de Garaison pour violences sexuelles et physiques

Une trentaine de nouvelles plaintes déposées dans l’affaire Notre-Dame de Garaison pour violences sexuelles et physiques

26.03.2025
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Ces plaintes, déposées mercredi pour violences sexuelles et violences physiques, s’ajoutent aux trois premières plaintes déposées en mars concernant cet établissement privé catholique des Hautes-Pyrénées.

Une trentaine de nouvelles plaintes vont être déposées mercredi 26 mars après-midi au tribunal de Tarbes (Hautes-Pyrénées) pour dénoncer des violences au sein de l’établissement scolaire de Notre-Dame de Garaison, selon les informations d' »ici Béarn-Bigorre » (ex-France Bleu) et de la cellule investigation de Radio France.

Ces plaintes sont déposées pour violences sexuelles et violences physiques. Elles s’ajoutent aux trois premières plaintes déposées, l’une le 5 mars pour viols et violences physiques et sexuelles. La seconde pour viols, agressions physiques et sexuelles, déposée le 17 mars. Une troisième plainte vise l’institution en tant que personne morale.

« Éradiquer ces modes éducatifs »

Ces témoignages et ces plaintes sont rassemblés par le collectif des victimes de Garaison, réunissant des anciens élèves de l’établissement catholique. « Le collectif a pour but d’éradiquer toute forme de violence, toute cette pédagogie punitive, physique, psychologique », explique Philippe, ancien élève à l’origine du collectif. « Il faut éradiquer ces modes éducatifs. »

Philippe a eu le tympan percé après une gifle reçue à Notre-Dame de Garaison quand il avait 15 ans. Aujourd’hui, il insiste sur la nécessité de parler. Il dit ne pas comprendre « comment on peut ne pas se poser des questions quand on voit un surveillant général se trimbaler toute la journée avec un lacet en cuir tressé ».

Il dénonce une « complicité » de ceux qui assistent « à des choses comme ça » sans rien dire. Avec le collectif, il entend envoyer un « message » : « Maintenant que la parole se libère, un jour ou l’autre cela va vous tomber dessus si vous ne faites rien. »

Philippe, qui va déposer les documents Cerfa de ces plaintes ce mercredi à Tarbes, espère que les faits dénoncés ne sont pas prescrits et que ces nouvelles plaintes donneront lieu à des poursuites judiciaires.

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