
Le snacking en France est en pleine transformation, marquée par un changement significatif des comportements alimentaires. Dans une société où le rythme est de plus en plus rapide, les consommateurs cherchent des options de repas rapides et pratiques. Ce phénomène fait des supermarchés des lieux de pause déjeuner de plus en plus prisés, rapporte TopTribune.
Une offre de snacking qui ne cesse de grandir
Les supermarchés regorgent désormais de produits pratiques à consommer sur le pouce. On y trouve des sandwichs, des quiches, des pizzas et différentes salades composées. Par exemple, chez Carrefour, le snacking représente environ 10 % du chiffre d’affaires, tandis que chez Casino, impliquant des enseignes comme Monoprix et Franprix, ce chiffre atteint 14 %. Les offres sont pensées pour s’adapter aux différents moments de la journée, du petit-déjeuner au dîner, afin de répondre aux besoins variés des clients.
Malgré cela, les boulangeries conservent un rôle prépondérant avec près de 28 000 établissements dans l’Hexagone. Elles réalisent un chiffre d’affaires total de 10,6 milliards d’euros, dont 55 % viennent d’achats liés au snacking. Toutefois, bien que le sandwich soit un classique, il ne représente plus que 40 % des ventes, ce qui témoigne d’une diversification croissante des offres disponibles.
La consommation hors domicile toujours en hausse
En 2024, la consommation hors domicile a dépassé les 100 milliards d’euros, enregistrant une croissance de 1,9 % par rapport à l’année précédente, selon l’étude de Circana Food service. Le segment du snacking à lui seul est évalué à 20 milliards d’euros, représentant 58 % du chiffre d’affaires global de la restauration.
Les erreurs courantes à éviter en supermarché peuvent optimiser les dépenses des consommateurs. Les citadins pressés privilégient ces établissements pour leur rapidité et leur efficacité. Bernard Boutboul a souligné à BFMTV : « C’est moins cher que la boulangerie et que le restaurant », avec une différence de prix souvent de l’ordre de 10 % par rapport à des chaînes comme Brioche Dorée ou Paul.
Des espaces dédiés et des partenariats qui boostent l’offre
Certains supermarchés innovent en aménageant des espaces de restauration sur place, intégrant même des caddies connectés. Par exemple, le Monoprix du centre commercial Cap 3000 propose 65 places assises et une halle gourmande où les plats sont préparés sur place, attirant ainsi ceux qui souhaitent déguster un repas complet tout en faisant leurs courses.
Les collaborations se multiplient également dans le domaine du snacking. Franprix, par exemple, s’est associée à Krispy Kreme pour élargir sa gamme de viennoiseries, tandis que Monoprix propose un espace boulangerie avec des produits fraîchement préparés.
Des offres qui répondent aux attentes des consommateurs
Les supermarchés continuent de diversifier leur gamme, introduisant entre 10 et 15 nouvelles références chaque année. Franprix, par exemple, propose environ 2 000 produits destinés à l’emporté, ce qui attire de nombreux consommateurs. De plus, des prix compétitifs contribuent à leur succès : une formule petit-déjeuner est proposée à seulement 1,90 euro et un repas complet à 5,50 euros.