Le parquet de Paris a confirmé qu’une perquisition a été effectuée au siège du Rassemblement National, liée à des enquêtes sur le financement des campagnes présidentielles de 2022 ainsi que des législatives et européennes. Cette opération soulève des questions importantes sur la transparence financière des partis politiques, rapporte TopTribune.
Le Rassemblement national se retrouve sous l’œil vigilant de la justice. Mercredi 9 juillet, une perquisition à son siège a été annoncée par le parquet de Paris. Le président du RN, Jordan Bardella, a exprimé son indignation, déclarant : « Tous les mails, documents et éléments de comptabilité du premier parti d’opposition sont saisis, sans que nous sachions à ce stade quels sont précisément les griefs qui en sont le fondement ». Il a qualifié cette action de « spectaculaire et inédite », dénonçant un « harcèlement » et une atteinte au pluralisme démocratique.
Selon les autorités judiciaires, cette perquisition fait suite à des signalements concernant le financement des campagnes présidentielle de 2022, législative de 2022 et européenne de 2024. L’enquête a pour objectif de déterminer si ces campagnes ont été financées par des prêts illégaux provenant de personnes privées, ou par des surfacturations dans les prestations ou des facturations fictives, qui auraient été incluses dans les demandes de remboursement des dépenses de campagne auprès de l’État.
À l’heure actuelle, aucune personne ou entité n’est mise en examen dans le cadre de cette procédure. Ce développement pourrait avoir des implications significatives pour le Rassemblement National et son image publique, surtout à l’approche des prochaines élections.
