Une mère et sa fille en détresse après un nouveau délai accordé à une squatteuse à Bastia

Une mère et sa fille en détresse après un nouveau délai accordé à une squatteuse à Bastia

14.08.2025 12:43
1 min de lecture

Après huit ans de procédures judiciaires, Isabelle et sa fille Valérie, originaires de Bastia en Haute-Corse, lancent un appel de détresse alors que l’occupante de leur maison familiale a reçu un délai supplémentaire de la préfecture pour quitter les lieux, rapporte TopTribune.

En 2017, les membres de la famille décident de mettre leur maison en vente. Cependant, peu après une visite à un autre potentiel acheteur, elles découvrent que la serrure a été changée. L’occupante, se considérant comme « propriétaire », aurait falsifié un document de location, laissant les véritables propriétaires dans une situation de désespoir face à la spoliation de leur bien.

Un appel à la justice face à l’inaction

Isabelle, ayant grandi dans cette maison, a tenté d’y entrer une fois pour récupérer des clémentines. « Elle a eu le culot d’appeler la police », déclare-t-elle, accablée par la situation. Ce dernier incident illustre l’absurdité de leur combat, alors que la préfecture continue d’accorder des délais à la squatteuse.

Malgré l’obtention en février 2024 d’un titre exécutoire d’expulsion, la préfecture a prolongé le délai accordé à l’occupante des lieux. Cette décision a fait monter la colère des deux femmes, qui continuent de payer des impôts et des assurances sur la propriété tout en étant privées de leur maison.

Ni l’avocate de l’occupante ni la préfecture n’ont commenté la situation. Selon les plaignantes, la squatteuse a même installé des panneaux solaires et des caméras, exacerbant leur sentiment d’impuissance face à une situation qu’elles jugent intolérable.

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