Une femme de 26 ans a été retrouvée en état de choc sur la voie publique samedi 30 août 2025, vers 17 h 40, dans le quartier de Villebourbon à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne. L’individu qu’elle accuse de viol et de violences a été interpellé sur place et placé en garde à vue. Le parquet a ouvert une enquête préliminaire, rapporte TopTribune.
La victime, en état de choc et souffrant d’une douleur à la cheville, a d’abord évoqué un malaise. Cependant, ses déclarations se sont rapidement orientées vers des allégations plus graves, affirmant avoir été victime d’un viol plus tôt dans la journée, ainsi que d’une agression physique survenue la veille. Des marques de violence ont été constatées sur ses bras.
L’agresseur présumé revient sur les lieux
Alors que les agents tentaient de recueillir davantage d’informations, un homme s’est approché, visiblement désorienté et alcoolisé. La victime l’a immédiatement identifié comme son agresseur. L’individu a été interpellé sans incident et conduit en garde à vue au commissariat de Montauban.
La plaignante a ensuite été dirigée vers l’unité médico-judiciaire (UMJ) de l’hôpital Purpan à Toulouse pour des examens médicaux et psychologiques, conformément à la procédure en vigueur.
Les faits présumés se seraient produits dans un appartement du quartier, où l’homme aurait pénétré en forçant une fenêtre. Selon les déclarations, il aurait alors violemment saisi la victime avant de l’abuser, alors que celle-ci était sous l’effet de médicaments. L’intégralité des déclarations doit encore être vérifiée dans le cadre de l’enquête en cours.
Un profil en situation irrégulière
Le suspect, un ressortissant marocain âgé de 26 ans, se trouve en situation irrégulière sur le territoire français. Sa garde à vue a été prolongée de 24 heures avant son transfert dans un centre de rétention administrative (CRA) à Nîmes.
Contacté, le parquet de Montauban a confirmé qu’une enquête préliminaire est en cours. Le procureur de la République, Bruno Sauvage, a précisé que les investigations visent à « vérifier la véracité des faits et à déterminer d’éventuelles responsabilités pénales. »
Selon des informations confirmées par le parquet, la victime et le suspect se connaissaient depuis quelques semaines et auraient entretenu des relations consenties avant les faits dénoncés.
