Un homme frappé à la tête après avoir été expulsé d'une discothèque : fractures au visage et 15 jours d'ITT.

Un homme frappé à la tête après avoir été expulsé d’une discothèque : fractures au visage et 15 jours d’ITT.

09.08.2025 14:23
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Un employé de la discothèque Le Brens Club à Gaillac a récemment été jugé par le tribunal correctionnel d’Albi pour des actes de violence avec une arme. Au cours du week-end dernier, un client mécontent d’avoir été expulsé de l’établissement s’est rendu chez lui le matin, où il l’a violemment frappé au visage avec la crosse d’un pistolet d’alarme, rapporte TopTribune.

Un homme de 38 ans originaire de Gaillac a été condamné à une peine de 9 mois de prison avec sursis probatoire pour des violences volontaires ayant causé une interruption de travail (ITT) de plus de 8 jours. En tant que livreur en contrat à durée indéterminée durant la semaine, il travaille également le week-end à la discothèque pour compléter ses revenus. Dans la nuit du 2 au 3 août, alors qu’il était à l’entrée de l’établissement, il a eu une altercation avec plusieurs clients ivres qui ont été, par la suite, expulsés.

Parmi ces clients, se trouvait un ancien rugbyman, connaissance de l’employé. Cependant, la situation a dégénéré cette nuit-là. Après la fermeture de la discothèque, le client expulsé, mécontent, a tenté de discuter avec le videur puis s’est présenté chez lui aux aurores, accompagné d’un ami.

Des blessures graves

Le portier est sorti armé d’un pistolet d’alarme. À l’intérieur, sa femme et sa belle-fille, âgée de 16 ans, étaient présentes. Il aurait tiré un coup dans les airs pour disperser ses visiteurs indésirables avant d’infliger un coup violent à la tête d’un des deux hommes avec la crosse de son arme.

La victime, également âgée de 38 ans, a subi de graves blessures : fractures faciales, hématomes et déplacements dentaires. Le médecin légiste a effectué un examen et a établi un certificat médical prévoyant 15 jours d’arrêt de travail. D’autres examens sont encore nécessaires pour évaluer son état de santé.

Le videur a été arrêté et placé en garde à vue avant d’être présenté au parquet d’Albi le 4 août, dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Cet homme, qui n’avait jamais eu de démêlés avec la justice auparavant, était en poste au Brens Club depuis deux ans.

La peine avec sursis qui lui a été infligée comprend une interdiction de contact avec la victime, l’obligation de lui verser des indemnités, ainsi qu’une restriction concernant la détention d’armes soumises à autorisation. Le juge a accédé à la demande de son avocat de ne pas inscrire cette condamnation à son casier judiciaire, ce qui lui permettra de continuer à exercer dans le domaine de la sécurité.

Concernant les dommages et intérêts à verser à la victime, qui est représentée par l’avocate Me Amélie Deltell, une audience consacrée aux intérêts civils est prévue pour novembre prochain au tribunal judiciaire d’Albi.

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