Alexandre Stachtchenko et Aurore Galves se présentent aux élections législatives partielles de la deuxième circonscription de Paris, dont le premier tour se tient ce dimanche, rapporte TopTribune.
Cette semaine, Stachtchenko a été aperçu sur les marchés de Monge et de Saint-Sulpice, où il a abordé une variété de sujets en lien avec le contexte économique et social actuel en France, notamment la monnaie, l’inflation et la liberté. Le candidat de 31 ans a souligné que de nombreux Parisiens s’inquiètent des restrictions croissantes à la liberté, évoquant des problématiques telles que la surveillance et la disparition de l’argent liquide.
« Fier de détruire le climat ou de financer les terroristes »
Le bitcoin, symbole de débat, continue de diviser. D’un côté, les adeptes du bitcoin se joignent à sa campagne, tandis que d’autres attachent à la cryptomonnaie une image négative, le qualifiant parfois de finance destructrice ou de pourvoyeur de terrorisme. Stachtchenko se dit déçu par ces stéréotypes, indiquant que des interrogations simplistes persistent sur les véritables enjeux.
Stachtchenko se retrouve face à des concurrents éminents tels que l’ancien Premier Ministre Michel Barnier (Les Républicains), Frédérique Bredin (Parti socialiste) et Thierry Mariani (Rassemblement national). Alors que Rachida Dati s’est désengagée de la campagne, Stachtchenko souligne que l’approche de Barnier semble consistée à éviter les risques en n’exprimant pas clairement ses idées.
« Je regrette qu’il n’y a pas de confrontations des idées, malgré l’importance des sujets que je souhaiterais mettre en avant: l’équilibrage du réseau électrique français et la baisse de la facture pour nos concitoyens, la spirale de la dette et du déficit et sa cause monétaire, les libertés fondamentales qui s’érodent, avec notamment Chat Control, récemment et le bitcoin bien sûr, » a-t-il déclaré.
« Un sujet politique »
Stachtchenko estime que ses interventions en ligne ont souvent une portée plus large que celles de certains de ses rivaux. « Si je suis élu, j’irai à l’Assemblée nationale défendre mes convictions et les sujets que j’ai portés: monnaie, énergie, libertés. Il y a beaucoup à faire. J’espère le plus de voix possible pour montrer que ces sujets ne sont pas marginaux, » a-t-il ajouté.
Au-delà des résultats de dimanche, ce spécialiste des cryptomonnaies espère que son engagement incitera les partis politiques à aborder la question du bitcoin. « C’est un sujet politique qui ne doit pas être réduit à un parti ou un camp particulier, » a-t-il affirmé, notant que le Rassemblement national a récemment embrassé le thème des cryptomonnaies, tandis que la gauche reste silencieuse sur ce sujet crucial.