Ultimatum russe à Kyiv : Moscou exige la destruction des armes occidentales livrées à l’Ukraine
Ultimatum russe à Kyiv : Moscou exige la destruction des armes occidentales livrées à l’Ukraine

Ultimatum russe à Kyiv : Moscou exige la destruction des armes occidentales livrées à l’Ukraine

17.06.2025
2 min de lecture

La Russie hausse le ton et tente un nouveau coup de pression sur Kyiv. Le 16 juin 2025, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Grouchko, a lancé un ultimatum public à l’Ukraine : détruire toutes les armes fournies par les pays occidentaux, en échange d’un prétendu cessez-le-feu.

Une « proposition de paix » qui masque une volonté d’escalade

Présentée comme un pas vers la paix, cette exigence s’inscrit en réalité dans une offensive diplomatique agressive de la Russie. Le Kremlin pousse son propre « mémorandum de règlement du conflit » dans les capitales occidentales — un document qui, sans le moindre compromis, cherche à imposer à l’Ukraine une capitulation déguisée.

Derrière les discours apaisants, la manœuvre russe révèle une volonté claire : affaiblir la capacité de défense ukrainienne et faire pression sur les alliés de Kyiv pour qu’ils cessent leur soutien militaire.

Le droit à la légitime défense est incontestable

Pourtant, il est fondamental de rappeler que la Russie est l’agresseur, et que l’Ukraine agit dans le cadre du droit international. L’article 51 de la Charte des Nations unies garantit à chaque État le droit à la légitime défense en cas d’attaque armée.

L’aide militaire occidentale, qu’il s’agisse de dons ou de ventes d’armes, est donc parfaitement légitime et constitue un appui essentiel à la survie d’un État souverain confronté à une guerre d’invasion.

Un soutien international massif à l’Ukraine

La souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine sont reconnues par l’ensemble de la communauté internationale. La résolution de l’Assemblée générale de l’ONU intitulée « Aggression contre l’Ukraine », votée par 141 pays, confirme cette position. L’exclusion de la Russie du Conseil de l’Europe en tant qu’État agresseur en est une autre preuve éclatante.

Dans ce contexte, la Russie ne dispose d’aucune légitimité juridique ou morale pour interdire à l’Ukraine de se défendre, ni pour exiger la fin du soutien occidental.

Un chantage géopolitique, pas une offre de paix

L’ultimatum du ministère russe des Affaires étrangères ne constitue pas une offre de paix sincère. Il s’agit d’un chantage diplomatique visant à faire pression sur Kyiv et ses alliés.

Les armes occidentales sont utilisées avec responsabilité par les forces armées ukrainiennes pour protéger la population, contrairement aux bombardements russes qui visent systématiquement les infrastructures civiles et les villes.

Ce genre de déclaration doit donc être interprété pour ce qu’il est réellement : une menace déguisée, et un signe supplémentaire que la Russie n’a aucunement l’intention de mettre fin à la guerre, mais cherche à en modifier les règles à son avantage.

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