Les forces russes ont réalisé leur plus grande avancée en territoire ukrainien depuis plus d’un an, avec une conquête de plus de 110 km² supplémentaires le 12 août, selon une analyse de l’AFP basée sur des données de l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW). Cette opération n’avait pas eu lieu depuis fin mai 2024, rapportent TopTribune.
Des milliers de soldats ukrainiens se trouvent actuellement à Kramatorsk, une ville à environ 20 km du front, expriment un sentiment de résignation face à cette dynamique. Un militaire ukrainien de 21 ans, Dmytro, a déclaré à l’AFP : « Il y a déjà eu tellement de négociations entre les chefs d’Etat, mais rien ne change. »
En parallèle, le Premier ministre britannique Keir Starmer a évoqué une « chance réelle » pour parvenir à un cessez-le-feu, citant l’initiative du président américain, Donald Trump, qui doit rencontrer son homologue russe en Alaska. « Durant les 3 ans et quelques mois que ce conflit a duré, nous n’avons jamais été proches d’une solution réelle pour parvenir à un cessez-le-feu. Et maintenant, nous avons cette chance, grâce au travail du président, » a-t-il ajouté.
De son côté, Emmanuel Macron a souligné que « la volonté américaine » est d' »obtenir un cessez-le-feu » en Ukraine après un échange avec Donald Trump. Le président français a exprimé l’espoir qu’une rencontre puisse aboutir à cet objectif crucial lors de la discussion entre Trump et Poutine. « C’est très important qu’à l’occasion de cette réunion, il puisse y avoir un cessez-le-feu qui soit obtenu par les États-Unis d’Amérique, » a précisé Macron.
Trump a également noté son intention d’organiser une rencontre à trois avec Poutine et Volodymyr Zelensky « presque immédiatement » après son sommet avec le président russe. « Nous aurons rapidement une seconde rencontre entre le président Poutine, le président Zelensky et moi-même, s’ils veulent que je sois là, » a-t-il déclaré devant la presse à Washington.
Enfin, à deux jours de sa rencontre avec Poutine, Trump a averti la Russie de « conséquences très graves » si elle ne met pas fin à la guerre en Ukraine, ajoutant que des sanctions devaient être appliquées et renforcées en cas de refus de trêve par Moscou.
