En septembre 2025, la France se prépare pour deux journées majeures de mobilisation sociale contre les mesures d’austérité envisagées par le gouvernement. Ces manifestations, prévues le 10 septembre et le 18 septembre, unissent plusieurs secteurs économiques et reflètent des tensions croissantes entre les syndicats et les autorités. Des milliers de travailleurs sont déterminés à faire entendre leurs revendications, évoquant la possibilité d’un blocage généralisé, rapporte TopTribune.
Un climat de tensions sociales
Ces actions s’inscrivent dans un contexte de mécontentement général face aux politiques budgétaires jugées sévères du gouvernement. Le mouvement du 10 septembre est né d’un appel lancé initialement sur les réseaux sociaux, visant à rassembler ceux qui s’opposent aux réductions budgétaires perçues comme inéquitables.
Pour le 18 septembre, l’intersyndicale a pris l’initiative d’organiser une nouvelle mobilisation, soulignant son appel à bloquer les mesures économiques que le gouvernement souhaite mettre en place.
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Les perturbations dans le secteur ferroviaire
Le mouvement touche principalement le secteur ferroviaire, où plusieurs syndicats se mobilisent, provoquant des perturbations significatives. La CGT-Cheminot appelle à une participation massive à la grève du 10 septembre, bien qu’elle n’ait pas encore pris position pour le 18 septembre. En revanche, Sud-Rail, dirigé par Fabien Villedieu, a été le premier syndicat à demander une grève pour cette première date, déplorant l’absence de mention du 10 septembre dans le communiqué de l’intersyndicale.
De son côté, l’Unsa ferroviaire prévoit une réunion le 10 septembre pour discuter de sa position, tout en soutenant déjà la grève du 18 septembre avec l’intersyndicale. La CFDT Cheminots, quant à elle, prévoit de mobiliser le 18 septembre et attend une réunion la semaine prochaine pour préciser ses actions.
Protestations dans le secteur aérien
Concernant le secteur aérien, le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, le SNCTA, a annoncé une grève pour le 18 septembre, avec des revendications claires, notamment un « rattrapage intégral de l’inflation » pour 2024 ainsi qu’une révision de la gouvernance. En parallèle, Sud Aérien appelle à des blocages dans les aéroports à partir du 10 septembre, démontrant ainsi son refus des nouvelles mesures gouvernementales.
Parmi les syndicats d’Air France, la CGT Air France a exprimé sa volonté d’entrer en grève les 10 et 18 septembre. La situation chez FO Air France reste incertaine, puisque la décision sera prise lors d’une réunion à début septembre, tandis que la CFDT Air France n’envisage pas de grève le 10 septembre mais pourrait participer à celle du 18 septembre.
Mobilisation des syndicats à la RATP
La RATP ne reste pas en marge de ce phénomène ; ses quatre syndicats principaux – CGT, FO, Unsa Mobilité et CFE-CGC – ont conjointement appelé à la grève le 18 septembre. Le syndicat La Base soutient le mouvement prévu le 10 septembre, sans toutefois se prononcer encore sur sa participation le jour suivant.
Réponse du gouvernement
Philippe Tabarot, le ministre des Transports, maintient une position ferme face à ces mouvements sociaux. Il a affirmé qu’il ne cédera pas à la pression exercée par les mobilisations. Cette déclaration met en lumière le fossé croissant entre les attentes des travailleurs et les décisions prises au niveau gouvernemental.
