Trois suspects jugés pour "guet-apens homophobes" via l'application Grindr
Trois suspects jugés pour "guet-apens homophobes" via l'application Grindr

Toujours le même mode opératoire

14.05.2025
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avec pas moins de huit agressions. L’un des prévenus étant mineur, son cas sera traité séparément par le tribunal de la jeunesse. Les deux autres prévenus vont être jugés pour homophobie.

Le mode opératoire est toujours le même : les suspects créent de faux profilssur l’application Grindr pour attirer leurs victimes dans des lieux isolés, souvent des parcs.Une fois arrivé sur le lieu de rendez-vous, l’agresseur est rejoint par des complices et le piège se referme sur la victime. 

« Au moment où je déverrouille la voiture, j’ai plusieurs personnes qui me sautent dessus et me rouent de coups. On me jette en dehors de la voiture et on me met un sac sur la tête en commençant à m’étouffer. Je sens une arme sur ma tempe et ils me disent que si je continue à crier, ils me flinguent« , témoigne une victime au micro de la RTBF.  « Sale pédé, tantouze, etc. », les insultes homophobes fusent. Les victimes subissent des passages à tabac et se font parfois dérober argent et téléphone.

Les agressions sont très violentes : l’une des victimes a perdu plusieurs dents et doit désormais porter des prothèses dentaires.

Huit victimes se sont constituées partie civile dans ce procès, ainsi qu’Unia, institution publique qui lutte contre la discrimination et promeut l’égalité, et l’asbl Ex Aequo, qui milite contre toute forme de discrimination, d’exclusion ou de violence visant les personnes LGBTQIA+.

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