Thierry Ardisson, décédé lundi à 76 ans, a « laissé des instructions » à ses proches concernant l’organisation de ses obsèques, a indiqué son entourage à l’AFP. Cette figure emblématique de la télévision française avait évoqué cet aspect à plusieurs reprises dans les médias, soulignant sa volonté de prendre en main les détails de son enterrement. Obseques Thierry Ardisson, rapporte TopTribune.
« Pas des paroles en l’air »
« Le jour où je sentirai la fin approcher, je déciderai de tous les détails pour mon enterrement », avait confié Thierry Ardisson au journal Le Parisien, lors de la sortie de son livre-testament, L’homme en noir, en mai dernier. « J’aimerais que les trois femmes que j’ai épousées soient là », avait-il également déclaré au magazine Le Point. « Je veux l’encens, les enfants de chœur… La totale ! J’ai déjà toute la playlist en tête », ajoutant que David Bowie figurerait sur cette liste.
« Ce n’étaient pas des paroles en l’air » et « il a laissé des instructions », a confirmé son entourage à l’AFP ce lundi. Les détails de ces instructions n’ont pas été précisés à ce stade.
Un documentaire réalisé par son épouse
Ardisson avait également choisi de se dévoiler dans un documentaire réalisé par son épouse, intitulé « La face cachée de l’homme en noir », dont la date de diffusion reste à déterminer. Celui-ci est mort ce lundi à Paris des suites d’un cancer du foie, comme l’ont annoncé son épouse et ses enfants dans un communiqué à l’AFP.
Personnalité marquante de la télévision pendant quatre décennies, Thierry Ardisson a redéfini le paysage audiovisuel français avec ses talk-shows emblématiques tels que « Bains de minuit », « Tout le monde en parle », et « Salut les Terriens ». Toujours vêtu de noir, il était reconnu pour son sourire et sa capacité à provoquer la réflexion par ses interviews franches, un style qui lui a valu des admirateurs tout autant que des critiques.
Son approche audacieuse et sa curiosité sans bornes ont été saluées par l’Élysée dans un communiqué, soulignant qu’il a « contribué à écrire l’histoire de la télévision française ».
