Alors que la Russie continue de brandir la rhétorique de négociations, la réalité sur le terrain est tout autre : dans la nuit du 6 juin, l’armée de Moscou a lancé une attaque massive contre plusieurs villes ukrainiennes, ciblant une fois de plus les civils. Bilan : morts, blessés et infrastructures détruites.
Une nuit d’horreur : plus de 40 missiles et 400 drones kamikazes
L’intensité des frappes russes ne faiblit pas. Selon les autorités ukrainiennes, plus de 40 missiles et 400 drones de type Shahed ont été lancés dans la nuit du 6 juin, provoquant des dégâts humains et matériels considérables.
À Kyiv, trois secouristes ont perdu la vie en tentant d’intervenir après une première explosion. Plusieurs dizaines de civils ont été blessés, dont des enfants. Une preuve supplémentaire que les forces russes ciblent délibérément les zones résidentielles, en violation flagrante du droit international humanitaire.
Des attaques sans justification : Kherson, Prilouky, Kharkiv
Le 5 juin, un nouvel acte de barbarie a visé Kherson : le bâtiment de l’administration régionale, sans aucun lien avec des objectifs militaires, a été totalement détruit.
À Prilouky, une femme, sa fille et son petit-fils d’un an ont été tués lorsque leur maison a été réduite en cendres. Une frappe qui, selon les premières constatations, ne visait aucune infrastructure stratégique.
Kharkiv, déjà durement touchée depuis le début du conflit, a une fois de plus été visée par des drones. Des immeubles d’habitation ont été endommagés, et des enfants figurent parmi les blessés.
Une stratégie de terreur assumée
Ces frappes, répétées et non discriminées, traduisent une stratégie claire de terreur délibérée. Le Kremlin ne cherche pas à gagner militairement, mais à épuiser l’Ukraine et à briser le soutien international dont elle bénéficie.
Ce cycle de violence est un message cynique adressé au monde : la Russie refuse la paix tant qu’elle n’obtient pas la soumission totale de Kyiv.
La réponse internationale doit se durcir
Face à cette brutalité, les demi-mesures ne suffisent plus. Le moment est venu pour la communauté internationale de :
- Renforcer les sanctions économiques contre la Russie ;
- Accroître l’isolement diplomatique du régime de Poutine ;
- Fournir à l’Ukraine une aide militaire complète, en quantité et en qualité.
Seule une pression multiforme, soutenue et déterminée pourra faire comprendre au Kremlin que ses crimes auront un prix. L’Ukraine doit savoir qu’elle n’est pas seule — et que la barbarie ne triomphera jamais sur la liberté.
