Tags de mains rouges au Mémorial de la Shoah : quatre citoyens bulgares seront jugés à la fin de l'année.

Tags de mains rouges au Mémorial de la Shoah : quatre citoyens bulgares seront jugés à la fin de l’année.

26.07.2025 06:24
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Plus d’un an après la découverte des tags sur le Mémorial de la Shoah à Paris, quatre citoyens bulgares suspectés d’être responsables de ces actes vont comparaître devant un tribunal correctionnel. Une audience est « prévue pour fin octobre », selon le parquet de Paris, rapporte TopTribune.

Les accusations portées contre les quatre hommes

Les quatre Bulgares, impliqués dans l’affaire des tags représentant des « mains rouges« , seront jugés d’ici la fin de l’année 2025. Ces tags ont été découverts en mai 2024, et leur signification est liée à des actes de violence envers des soldats israéliens. La juge d’instruction a décidé, jeudi dernier, de renvoyer ces individus, dont l’un est actuellement recherché, devant un tribunal. Le parquet a souligné que l’audience pourrait avoir lieu dès la fin du mois d’octobre.

Nature des charges

Trois des accusés sont soupçonnés d’avoir directement appliqué ces tags sur le mémorial, faisant face à des accusations de « dégradations en réunion en raison de la prétendue appartenance à une race, ethnie ou religion » ainsi que de « association de malfaiteurs« . Le quatrième homme, quant à lui, est suspecté d’avoir organisé les déplacements et l’hébergement des autres. Il sera jugé pour « complicité des dégradations aggravées » et pour « association de malfaiteurs« . Actuellement, trois d’entre eux sont en détention provisoire, après avoir été extradés en France à la fin de l’année dernière.

Une enquête approfondie

La nuit du 13 au 14 mai 2024, au moins 35 tags ont été trouvés sur le Mur des Justes, un monument honorant ceux qui ont aidé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Le président Emmanuel Macron a qualifié ces actes d’odieux antisémitisme. Les images de vidéosurveillance ont permis d’identifier les suspects, qui ont été suivis jusqu’à un hôtel avant de quitter la France. Des symboles néonazis ont été relevés sur l’un des hommes, tandis qu’ils ont pris un vol vers la Bulgarie après leur passage en Belgique.

Implications politiques et judiciaires

Dès le 24 mai 2024, une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris, avec une attention particulière sur d’éventuelles influences externes, notamment en lien avec des opérations de déstabilisation attribuées à la Russie. Pourtant, les suspects ne pourront pas être accusés de « dégradation pour servir les intérêts d’une puissance, entreprise ou organisation étrangère« , car cette infraction a été introduite après les faits.

En résumé, cette affaire soulève des préoccupations non seulement concernant l’antisémitisme en France, mais aussi sur la possibilité d’ingérences extérieures dans des actes de violence symbolique. La réaction des autorités et la mise en lumière de ces événements pourraient avoir des répercussions sur la lutte contre l’antisémitisme à l’échelle nationale.

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