Surveillante de collège tuée en Haute-Marne : "Un jeune de quinze ans ne pourra plus acheter un couteau sur internet", martèle Emmanuel Macron
Surveillante de collège tuée en Haute-Marne : "Un jeune de quinze ans ne pourra plus acheter un couteau sur internet", martèle Emmanuel Macron

Surveillante de collège tuée en Haute-Marne : « Un jeune de quinze ans ne pourra plus acheter un couteau sur internet », martèle Emmanuel Macron

11.06.2025
2 min de lecture
Source
Le président de la République Emmanuel Macron, à Nice, le 9 juin 2025. (LAURENT CIPRIANI / AFP)
Le président de la République Emmanuel Macron, à Nice, le 9 juin 2025. (LAURENT CIPRIANI / AFP)

« On ne peut pas attendre. » « Un jeune de quinze ans ne pourra plus acheter un couteau sur internet », a martelé Emmanuel Macron dans une interview sur France 2, après le meurtre d’une assistante d’éducation de 31 ans, poignardée mortellement aux abords d’un collège à Nogent (Haute-Marne), mardi 10 juin.

« Ça veut dire qu’on va mettre des sanctions massives, financières, des interdictions » sur les plateformes permettant l’achat de couteaux aux mineurs, insiste le chef de l’Etat peu après les annonces du Premier ministre François Bayrou. Emmanuel Macron redit également sa volonté d’« interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans ». Suivez notre direct.

 François Bayrou promet d’interdire « tout de suite » la vente aux mineurs de « tous les couteaux ». Le Premier ministre annonce sur TF1 que « la liste des armes blanches » interdites aux mineurs va être « élargie » pour « interdire tout couteau qui peut constituer une arme », une mesure qui va être prise « tout de suite », selon François Bayrou. Contre l’achat d’armes blanches sur internet, le chef de gouvernement affirme également qu’un contrôle de l’âge sera mis en place : « Il faudra qu’un adulte signe la réception du colis », affirme François Bayrou, qui affirme là aussi que la mesure est valable « tout de suite »

Le Premier ministre François Bayrou veut une « expérimentation » de portiques de détection d’armes à l’entrée des établissements. « On doit travailler sur les portiques à l’entrée des établissements », a réagi le Premier ministre, François Bayrou, plus tôt mardi, à l’Assemblée nationale. « Le gouvernement a l’intention d’aller dans le sens de l’expérimentation » de ces dispositifs, « même si les premières expériences n’ont pas été évidentes », a-t-il reconnu.

Le suspect ne présentait pas de « difficultés particulières ». Un adolescent de 14 ans, élève de 3e, a été placé en garde à vue. Selon une source proche du dossier à France Télévisions, il n’était pas connu de la justice. L’adolescent de 14 ans « était ambassadeur harcèlement », a déclaré sur place la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne. « Ses professeurs sont totalement sidérés de ce qui a pu se produire », a-t-elle ajouté sur place. « Il avait fait l’objet en début année de deux exclusions temporaires pour des perturbations de la classe. Mais depuis le mois de novembre, il n’y avait pas du tout de difficultés avec cet élève ». Un élève interrogé par France Télévisions a également confié sa surprise.

Un gendarme blessé. Un gendarme a été légèrement blessé au moment de l’interpellation du suspect, précisent les gendarmes à France Télévisions. Les 324 élèves de l’établissement ont été confinés. Ils sont autorisés à quitter les lieux à mesure que leurs parents viennent les chercher. « Un dispositif d’accompagnement des élèves et des enseignants a été mis en place », a annoncé le procureur.

Dernières nouvelles

À NE PAS MANQUER