Suppression des avantages des anciens ministres : Thierry Breton critique le privilège accordé en France

Suppression des avantages des anciens ministres : Thierry Breton critique le privilège accordé en France

15.09.2025 11:44
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Thierry Breton critique les privilèges des anciens ministres

Le 15 septembre 2025, Thierry Breton, ancien Commissaire européen au marché intérieur et ancien ministre de l’Économie, a exprimé son mécontentement concernant les privilèges accordés aux anciens ministres, en réaction à l’annonce du nouveau Premier ministre Sebastien Lecornu souhaitant supprimer ces avantages. « On est le seul pays qui donne ce privilège », a-t-il déclaré lors de son intervention sur franceinfo, rapporte TopTribune.

Lors de cette déclaration, Lecornu a affirmé le 13 septembre qu' »on ne peut pas demander aux Français de faire des efforts si ceux qui sont à la tête de l’État n’en font pas », souhaitant ainsi créer une dynamique transpartisan. Thierry Breton a qualifié la fin de « cet usage républicain » de « question essentielle », estimant qu’il est nécessaire de « revoir tout ça ».

Il a souligné l’absence de justification pour que des anciens Premiers ministres, ayant exercé seulement quelques mois, continuent de bénéficier de privilèges tels qu’une voiture de fonction permanente ou un chauffeur à vie. Il a déclaré : « Est-ce que ça justifie qu’on ait une voiture de fonction à vie, une sécurité à vie, un chauffeur à vie ? Bien entendu que non ».

En outre, Thierry Breton a précisé n’avoir « absolument aucun » avantage lié à son poste d’ancien ministre de l’Économie, et a rappelé sa propre décision de supprimer ces privilèges pour ses prédécesseurs. « J’ai passé mon premier week-end à Bercy à appeler tous mes prédécesseurs », a-t-il ajouté, réaffirmant son engagement envers une gestion responsable des ressources publiques.

Il a également exprimé le souhait de voir la France s’aligner sur la situation des autres pays européens, plaidant pour un retour à un « esprit de bon sens » sur ces questions. « Le symbole est important en politique », a-til conclu, insistant sur la nécessité d’une réflexion budgétaire sérieuse à venir.

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