Suppression de deux jours fériés : François Bayrou accorde un délai aux partenaires sociaux jusqu'au 30 septembre pour identifier des solutions.

Suppression de deux jours fériés : François Bayrou accorde un délai aux partenaires sociaux jusqu’au 30 septembre pour identifier des solutions.

10.08.2025 10:43
2 min de lecture

La proposition de supprimer deux jours fériés a suscité une forte opposition lors de son annonce en juillet. Selon le Premier ministre, cette mesure devrait permettre à l’État de générer 4,2 milliards d’euros dès 2026, rapporte TopTribune.

Une réforme controversée sur le calendrier des jours fériés

Les détails concernant l’éventuelle suppression des deux jours fériés, prévue dans le cadre du budget 2026, sont maintenant plus clairs. Un document daté du 8 août, rendu public dimanche par Les Echos, a été dévoilé par le Premier ministre François Bayrou, qui a précisé les modalités aux partenaires sociaux. Ce sujet sera débattu intensément au Parlement dans les mois à venir.

François Bayrou a expliqué : « Comme pour toute réforme significative du droit du travail, le gouvernement souhaite engager une concertation avec les partenaires sociaux pour définir les modalités de mise en œuvre. » Bien que la négociation soit envisageable, le calendrier reste serré et il est impératif de trouver des « marges de manœuvre », a-t-il souligné, demandant des retours d’ici le 1er septembre 2025 pour entamer une éventuelle négociation dans un délai propice à une conclusion avant le 30 septembre.

Impact financier et discussions spécifiques

Le Premier ministre a confirmé que cette mesure pourrait rapporter 4,2 milliards d’euros pour le budget de l’État en 2026. Il a précisé que « les salariés mensualisés et les agents publics ne seront pas rémunérés davantage pour ces nouvelles heures de travail. » En revanche, « les employeurs du secteur privé paieront une contribution qui sera destinée au budget de l’État. »

François Bayrou a également évoqué son intention de supprimer les jours fériés du lundi de Pâques et du 8 mai, en indiquant que « le choix des jours concernés pourrait également être discuté, à condition de préserver le rendement de la mesure. » Cette suppression pourrait toucher à la fois les employés du secteur privé et les fonctionnaires. Il a aussi signalé qu’il faudra examiner les spécificités des régions comme l’Alsace, la Moselle et Saint-Pierre-et-Miquelon, où la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905 n’est pas applicable.

Réactions et perspectives à venir

Cette proposition de réforme continue de créer des tensions dans le paysage politique et social français, suscitant de nombreuses interrogations. Les avis divergent sur la nécessité de réduire le nombre de jours fériés dans un contexte économique difficile, où l’équilibre budgétaire est crucial. Les négociations à venir entre le gouvernement et les partenaires sociaux seront déterminantes pour l’avenir de cette mesure, qui risque de marquer un tournant dans la politique du travail en France.

En somme, alors que les discussions s’amorcent, tous les yeux seront rivés sur les débats parlementaires à venir, où les enjeux financiers, sociaux et culturels seront au cœur des préoccupations des élus et des citoyens.

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