Succession du pape François : qui sont les cardinaux les plus en vue avant l’ouverture du conclave, mercredi ?

Tous ou presque sont désormais réunis au Vatican. A partir du mercredi 7 mai, plus de 120 cardinaux électeurs devront choisir l’un d’eux pour devenir le nouveau chef de l’Église catholique. Alors, qui pour succéder au pape François ? Si le scrutin réserve souvent des surprises, comme l’avait été la désignation de l’Argentin, plusieurs noms se détachent.

Si le conclave fait le choix de la continuité, c’est le nom du cardinal Pietro Parolin qui revient le plus souvent. Numéro 2 du Vatican sous François, il a une grande expérience du pouvoir à Rome, mais aussi à l’étranger, et connaît la plupart des chefs d’Etat. Le contexte international pourrait aussi favoriser Pierbattista Pizzaballa, le patriarche latin de Jérusalem, qui vit au Proche-Orient depuis plus de 35 ans. Tous deux sont Italiens, un autre avantage tant ils comptent de compatriotes parmi les électeurs.

Un Français parmi les principaux candidats

Mais si le conclave préfère aller chercher un pape là où l’Église est la plus dynamique, alors il pourra se tourner vers l’Afrique ou l’Asie. Le Philippin Luis Antonio Tagle fait partie des personnes qui comptent. Membre de la curie romaine depuis plus de cinq ans, l’ancien archevêque de Manille s’est fait apprécier du grand public pour sa décontraction. Il défend aussi l’inclusion des minorités sexuelles dans l’Eglise.

Le Congolais Fridolin Ambongo Besungu, archevêque de Kinshasa (République Démocratique du Congo), pourrait être, lui, le candidat privilégié des conservateurs, après avoir critiqué la bénédiction des couples homosexuels voulue par le pape François. Il est aussi devenu une figure de paix dans une région également secouée par des conflits.

Parmi les outsiders figure un Français, l’archevêque de Marseille Jean-Marc Aveline, qui séduit pour sa pratique du dialogue interreligieux et représenterait une forme de continuité.