Le directeur général de la structure publique, chargée de la promotion économique de la France, assure que désormais, « on ouvre plus d’usines qu’on en ferme » en France, « une vraie révolution industrielle », selon lui.
« Les 15 milliards d’euros [d’investissements qui seront annoncés au sommet Choose France] vont permettre la création ou le maintien de plus de 10 000 emplois », se targue lundi 13 mai sur France Inter Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France, structure publique chargée de la promotion économique de la France.
Lundi, près de 180 chefs d’entreprises étrangères se réuniront au château de Versailles pour ce rendez-vous annuel fixé pour attirer les investisseurs étrangers en France. D’ores et déjà, l’Élysée annonce une 7e édition record, avec plus de 15 milliards d’euros d’investissements pour 56 projets qui feront la part belle notamment à « la décarbonation industrielle et à l’innovation ». Laurent Saint-Martin assure que « les trois-quarts de [ces] projets industriels vont concerner des villes de moins de 20 000 habitants ».
« De l’emploi industriel qui se recrée en France »
« C’est de l’emploi industriel qui se recrée en France », salue Laurent Saint-Martin qui se félicite de voir qu’« enfin on ouvre plus d’usines qu’on en ferme » en France et qu’on « embauche davantage d’emplois industriels qu’on en supprime ». Il y voit ainsi « une vraie révolution industrielle en France ». Le patron de Business France explique que ces projets « vont représenter une grande diversité de secteurs d’activités et une grande diversité de territoires bénéficiaires d’investissements ». « Vous en aurez pour tous les territoires français », assutre-t-il. Laurent Saint-Martin évoque, par exemple, le projet d’usine de batteries de l’entreprise estonienne Skeleton « dans le Sud-Ouest ». Il cite également l’investissement de 1,3 milliard d’euros promis par FertigHy « avec un enjeu de décarbonation très important ». Le consortium européen compte en effet ouvrir une usine à Languevoisin-Quiquery (Somme) pour produire des engrais azotés sans utiliser de gaz naturel.
Pour autant, il s’agit plus souvent d’agrandissements d’activités existantes que de création de sites. Laurent Saint-Martin affirme que ces investissements restent majeurs, car ils permettent de « pérenniser l’emploi ». « Maintenir et consolider l’emploi déjà existant, c’est là où probablement la France a failli pendant tant de décennies en délocalisant ses industries », avance le directeur général de Business France.
Source: franceinfo