Le skieur français, qui avait subi une très lourde chute à la tête à Bormio le 27 décembre nécessitant une opération, a donné de ses nouvelles, lundi, lors d’une conférence de presse.
« Ça va franchement bien ». Un peu plus de deux mois après sa grave chute lors d’une descente d’entraînement à Bormio (Italie), le 27 décembre dernier, Cyprien Sarrazin a donné de ses nouvelles, lundi 3 mars, lors d’une conférence de presse à Marseille. Elles sont plutôt rassurantes pour le skieur de 30 ans : « J’ai eu des améliorations assez fulgurantes au début, je suis conscient que je ne suis pas passé loin de la catastrophe donc je vois le positif. Et surtout je prends le temps. Les progrès sont plus rapides que prévu », rapporte le quotidien L’Equipe(Nouvelle fenêtre). « Je suis un miraculé d’avoir récupéré aussi bien et aussi vite. J’ai pris conscience que je ne suis pas passé loin de ne plus être là donc ce n’est que du positif. »
Le Français, qui précise n’avoir « plus de séquelles neurologiques », ne se souvient pas « de 20 mètres avant à cinq jours après la chute grâce à la sédation qui a été bien faite. » Il souffre néanmoins toujours au niveau de la vision, séquelle qu’il avait déjà annoncée lors de sa première prise de parole, fin janvier. « La principale séquelle aujourd’hui concerne les yeux, j’ai encore une vision double, une diplopie, qui me gêne quand je regarde vers le bas », développe-t-il.
« J’ai failli mourir donc je vais prendre le temps de récupérer à 100 % de me servir de ce moment-là pour être encore mieux dans ma vie. »Cyprien Sarrazin
en conférence de presse, le 3 mars
Vainqueur des deux descentes de Kitzbühel en 2024, Cyprien Sarrazin avait été fauché dans son élan cet hiver. Mais il n’a pas perdu l’ambition de remonter sur des skis, sans pour autant parler de compétition. « J’essaie déjà de récupérer à 100 % de la chute. Je ne me pose pas vraiment aujourd’hui la question de reprendre la compétition. Reskier un jour, oui, mais en compétition… Je sens que j’ai toujours cette flamme en moi… Mais, encore une fois, je suis conscient de ce que j’ai traversé et je veux prendre le temps pour annoncer quoi que ce soit », ajoute-t-il.
Reverra-t-on un jour Cyprien Sarrazin avec un dossard ? Lui le souhaite, avouant que « l’adrénaline, l’énergie du public en bas des courses » lui manquent, mais il va devoir attendre « quatre à cinq mois pour reprendre une activité physique engagée. » « Mais un de mes objectifs, c’est de pouvoir prendre mon VTT et d’aller faire de la descente. C’est ce qui m’anime », conclut-il dans Le Parisien(Nouvelle fenêtre).