Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie et transféré en France il y a cinq mois, est libéré de prison ce vendredi.

Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie et transféré en France il y a cinq mois, est libéré de prison ce vendredi.

18.07.2025 09:33
1 min de lecture

Serge Atlaoui, un Français de 61 ans, sera libéré ce vendredi 18 juillet. Ce dernier avait été condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, accusation qu’il a toujours rejetée. Après un long séjour en prison indonésienne, il a été rapatrié en France en février 2025, rapporte TopTribune.

Enfin libre, Serge Atlaoui ressentira le souffle d’une liberté tant attendue. Son épouse, Sabine, a exprimé son bonheur : « Il va respirer une liberté attendue, espérée depuis tant d’années. Se dire qu’il est de retour, qu’il va être auprès de nous à nouveau dans notre quotidien, c’est tellement incroyable que je le réalise sans le réaliser ». À sa sortie de la prison de Meaux, il sera accueilli par son avocat, Me Richard Sédillot. Sabine Atlaoui a précisé qu’elle ne souhaitait pas révéler le moment et le lieu de leurs retrouvailles.

Accusations de trafic de drogue

Originaire de Metz, Serge Atlaoui est un artisan-soudeur qui s’était rendu en Indonésie pour installer des machines dans une usine qu’il pensait être spécialisée dans l’acrylique. En 2005, la police indonésienne a découvert un stock important de drogues dans les locaux, le désignant comme le « chimiste » d’un vaste réseau de trafic. Néanmoins, il continue de clamer son innocence concernant toute implication dans ces crimes.

Initialement condamné à la réclusion à perpétuité, sa peine a été aggravée en 2007 par la Cour suprême indonésienne, qui l’a condamné à mort. L’affaire a suscité une attention considérable, car l’Indonésie est réputée pour sa législation antidrogue particulièrement stricte.

Un sursis inattendu

Alors que son exécution était prévue pour 2015, Serge Atlaoui a bénéficié d’un sursis grâce à l’intervention diplomatique de la France. Ce n’est qu’en février 2025 qu’il a pu quitter l’Indonésie pour intégrer une prison française. Sa peine a été réduite à 30 ans de réclusion criminelle par le tribunal de Pontoise. Conformément aux lois françaises, il était éligible à la libération conditionnelle depuis 2011.

Ce parcours souligne l’importance des relations diplomatiques dans des affaires judiciaires sensibles. La libération de Serge Atlaoui pourrait ainsi être perçue comme un symbole de la lutte pour les droits des condamnés, notamment dans des systèmes judiciaires jugés sévères.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Dernières nouvelles

À NE PAS MANQUER