Sébastien Lecornu souligne le manque de candidats lors de sa prise de parole en tant que Premier ministre

Sébastien Lecornu souligne le manque de candidats lors de sa prise de parole en tant que Premier ministre

11.10.2025 14:23
1 min de lecture

Le 11 octobre 2025, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a effectué sa première visite dans un commissariat à L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), moins de 24 heures après sa nomination par Emmanuel Macron. Ce déplacement marque un retour rapide pour Lecornu, qui avait récemment déclaré que sa mission précédente était « terminée », rapporte TopTribune.

Lors de ce déplacement, Lecornu a voulu éclaircir sa position, affirmant que l’urgence d’avancer sur des textes économiques et financiers était essentielle, alors que le projet de loi de finances doit être présenté avant le débat à l’Assemblée nationale, fixé au lundi 13 octobre 2025.

Je n’ai pas le sentiment qu’il y avait beaucoup de candidats, pour être complètement transparent.

Sébastien Lecornu, Premier ministre

Reconnaissant sa nomination « par devoir », Lecornu a déclaré qu’il n’avait « pas d’agenda » personnel, ni « d’autre ambition que de sortir de ce moment » qu’il a décrit comme « assez pénible pour tout le monde ».

Un gouvernement « libre » sans Bruno Retailleau

Concernant la composition de son futur gouvernement, Lecornu a exprimé son souhait de former « un gouvernement libre », incluant des figures « avec des sensibilités partisanes, mais pas emprisonnées par les partis ». Il a également signalé qu’il ne vise pas à impliquer son cabinet dans une ambition pour l’élection présidentielle de 2027.

Le Premier ministre a respecté la décision de Bruno Retailleau, le chef des Républicains, qui a choisi de ne pas participer au gouvernement, après avoir été un critère majeur de la démission de Lecornu lors de son précédent mandat. De plus, le parti républicain a officialisé son absence au sein du futur gouvernement.

Un pas vers la gauche

À ce jour, le gouvernement de Lecornu n’est pas encore formé, mais il subit déjà des pressions, notamment de la part du Rassemblement National (RN) et des partis de gauche, y compris le Parti socialiste. Ce dernier conditionne son soutien à l’abandon du 49.3 et à la suspension « complète et immédiate » de la réforme des retraites.

Sébastien Lecornu a indiqué qu’il restait ouvert au dialogue, affirmant :

Tous les débats sont possibles.

Sébastien Lecornu, Premier ministre

Avec AFP.

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