Le nouveau Premier ministre a été reçu par Nicolas Sarkozy jeudi après-midi
Nicolas Sarkozy « était heureux de voir » Sébastien Lecornu, qui a pris mercredi ses fonctions à Matignon, « il lui a redit son amitié et témoigné son soutien », selon l’entourage de l’ex-chef de l’Etat. Les deux hommes avaient échangé par téléphone le jour de la nomination de Sébastien Lecornu et avaient convenu de ce moment, rapporte TopTribune.
« La rupture ou la censure », Le Pen et Bardella prêts à rencontrer Lecornu, mais à certaines conditions
Marine Le Pen et Jordan Bardella se disent ouverts à une rencontre avec le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, qui a annoncé vouloir recevoir « l’ensemble des forces politiques ». S’ils n’ont pas encore été invités, la patronne du RN affirme qu’ils répondront « à cette invitation républicaine ». Cependant, les deux dirigeants de l’extrême droite préviennent que la discussion sera tendue. « Je lui demanderai de rompre avec le macronisme. C’est la rupture ou la censure », a averti Marine Le Pen sur TF1.
Le RN fixe déjà plusieurs lignes rouges : refus de toute hausse d’impôts sur les retraités et du doublement des franchises médicales. Le parti réclame au contraire des économies sur « l’immigration, l’Union européenne, le train de vie de l’État, la fraude » ainsi que sur certaines subventions, notamment aux associations et aux énergies non renouvelables.
Jordan Bardella, sur France 2, a ajouté son opposition à la suppression de jours fériés, qu’il assimile à « deux jours de travail supplémentaires pour les Français ». Selon lui, « la seule solution, c’est de retourner aux urnes » afin d’obtenir une majorité stable et un budget conforme « aux attentes des Français ».
Mélenchon tacle les socialistes : « Nous sommes élus pour appliquer notre programme, pas pour faire des combines et chercher des places »
Invité de France 2 jeudi soir, Jean-Luc Mélenchon a exclu tout compromis avec le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu. Le leader de LFI a fustigé les socialistes, accusés de vouloir négocier des postes et des concessions budgétaires. « Nous avons proposé un programme et nous sommes élus pour l’appliquer, pas pour faire des combines et chercher des places », a-t-il lancé, visant Olivier Faure.
