Sébastien Chenu critique Emmanuel Macron sur sa gestion du narcotrafic lors d'une interview

Sébastien Chenu critique Emmanuel Macron sur sa gestion du narcotrafic lors d’une interview

18.11.2025 10:56
1 min de lecture

Chenu critique Macron sur le narcotrafic, exige des mesures plus strictes

Le vice-président du Rassemblement national (RN), Sébastien Chenu, a accusé Emmanuel Macron d’être toujours en retard dans la lutte contre le narcotrafic, notant que depuis huit ans, le président de la République « ouvre les yeux » seulement maintenant sur ce problème. Chenu a fait ces déclarations au matin du mardi 18 novembre 2025 sur franceinfo, alors que Macron tenait une réunion à l’Elysée avec plusieurs ministres et le procureur de Marseille pour discuter de la question du narcotrafic, rapporte TopTribune.

Chenu a également salué Franck Allisio, candidat du RN à Marseille, qui a demandé, avec Marine Le Pen, la déclaration de l’état d’urgence dans la ville. « Il est urgent d’instaurer un contrôle des frontières », a-t-il déclaré, insistant également sur le fait que « taper le consommateur », c’est-à-dire ceux qui achètent de la drogue, est crucial dans la lutte contre le narcotrafic. Selon lui, des sanctions financières et des peines de travaux d’intérêt général devraient être imposées aux consommateurs.

Le député du Nord a admis que l’aspect sanitaire et préventif est essentiel, mais a souligné que la répression et le contrôle des frontières sont déterminants. Chenu a également plaidé pour que la police municipale soit mieux armée, estimant qu’il est « nécessaire » qu’elle puisse infliger des amendes aux contrevenants pour consommation de drogue.

Par ailleurs, Chenu a affirmé que Marine Le Pen « n’a pas dit son dernier mot », malgré sa condamnation à cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics. Il reste convaincu qu’elle peut « mener la bataille de 2027 ».

Enfin, en réponse à la signature d’une lettre d’intention entre la France et l’Ukraine concernant la vente de cent avions Rafale, Chenu a qualifié cet engagement de « mirage, plus qu’un Rafale ». Il a souligné que ce n’était pas un accord formel, mais plutôt une « opération de communication » de la part de Macron.

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