En réaction aux récents développements politiques, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a exprimé son soutien à Laurent Wauquiez, qui a refusé d’intégrer le gouvernement de Sébastien Lecornu, dont la formation a été déjà remise en question. Lors d’un appel, Wauquiez a révélé que son choix précédent était le bon, malgré l’incertitude de la situation, rapporte TopTribune.
Ce week-end, après que Bruno Retailleau, le président des Républicains (LR), a mis à mal le gouvernement tout juste constitué, Laurent Wauquiez a pris contact avec Sarkozy, dont l’influence sur le parti demeure significative en dépit de ses précédents problèmes judiciaires.
S’exprimant lors d’une réunion des parlementaires LR, Wauquiez a indiqué que les « conditions n’étaient pas réunies » pour rejoindre l’exécutif, comme l’a confié un proche de l’élu de Haute-Loire.
« Participer, c’est cautionner »
Sarkozy a exprimé des frustrations au sujet de Retailleau, déclarant : « Je l’ai déjà dit à Bruno Retailleau, mais il ne m’écoute pas ». Il a également proposé la dissolution de l’Assemblée nationale pour sortir de l’impasse politique dans une interview au journal Le Figaro.
Lors de la rencontre avec les parlementaires LR, Wauquiez a jugé que la lettre d’engagement soumise par Lecornu ne répondait pas aux attentes du parti. « Participer, c’est cautionner. Faire à nouveau un chèque en blanc, ce serait une erreur, par rapport à nos convictions et ce qu’on veut pour le pays », a-t-il affirmé, rappelant qu’il avait été battu par Retailleau lors d’une élection interne l’été dernier pour la présidence du parti.
En outre, Sarkozy a été condamné fin septembre à cinq ans de prison avec exécution provisoire pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007.