Sanctions renforcées : l’Occident resserre l’étau économique autour de la Russie
Sanctions renforcées : l’Occident resserre l’étau économique autour de la Russie

Sanctions renforcées : l’Occident resserre l’étau économique autour de la Russie

18.06.2025
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a participé les 16 et 17 juin au sommet du G7, au cours duquel a été discuté un renforcement des sanctions contre la Russie. Le 17 juin 2025, le Royaume-Uni a annoncé une nouvelle série de mesures punitives, ouvrant la voie à une future adhésion des États-Unis à cette dynamique.

Une stratégie de pression coordonnée face à la propagande russe

La Russie tente de promouvoir l’idée d’une division croissante au sein de l’Occident, en mettant en avant un prétendu essoufflement des sanctions. Pourtant, la ligne des partenaires du G7 reste claire : maintenir une pression économique accrue sur Moscou jusqu’à ce que des résultats tangibles soient obtenus.

Malgré les réticences exprimées par Donald Trump, notamment sur l’efficacité des sanctions, les États-Unis n’ont pas exclu d’y participer. Comme l’ont montré les années 2022 à 2025, Washington suit généralement les initiatives européennes, comme ce fut le cas pour les sanctions sur les exportations technologiques en 2023.

Vers un modèle de dissuasion à long terme

Selon Kurt Volker, ancien représentant spécial des États-Unis pour l’Ukraine, Trump pourrait adopter une approche similaire à celle utilisée envers l’Iran : pression diplomatique, ouverture au dialogue, puis renforcement des sanctions en cas d’échec. Pour la Russie, cela pourrait signifier des restrictions renforcées contre les banques d’État, les groupes comme Rostec ou Rosatom, et les opérateurs de la flotte fantôme. Un objectif : bloquer totalement l’accès au système SWIFT pour les banques encore partiellement connectées.

Un coup dur pour l’économie et l’arsenal militaire russes

La récente attaque russe du 16 au 17 juin a ravivé l’urgence d’un resserrement collectif des sanctions contre les secteurs financier, énergétique et militaire russes. L’objectif est double : freiner l’accès de la Russie aux technologies critiques et ralentir la modernisation de son arsenal. Des restrictions ciblées permettraient également de neutraliser les mécanismes de contournement des sanctions existantes.

Des livraisons d’armes sous surveillance accrue

Depuis 2024, au moins 85 vols de cargo iraniens ont été recensés à destination de la Russie. Ces appareils transportaient des drones Shahed-136, des pièces de missiles de croisière et d’autres munitions. Les futures sanctions devraient cibler les opérateurs logistiques et financiers des pays tiers facilitant ces livraisons, notamment ceux opérant depuis l’Iran, la Corée du Nord ou la Chine.

Une réponse occidentale collective et sans compromis

Le maintien d’un régime de sanctions cohérent et robuste est perçu comme un signal fort de soutien à l’Ukraine. Une stratégie unifiée, portée par le G7, l’Union européenne, la Corée du Sud, l’Australie et le Canada, affirme que la politique occidentale vise un affaiblissement durable de la capacité de nuisance russe.

Face à cela, Moscou tente de marchander un allègement partiel des restrictions en échange de promesses humanitaires ou de cessez-le-feu limités. Pourtant, les grandes puissances refusent tout compromis sans contrepartie. Un retrait complet des troupes russes, des réparations pour les dommages causés, et des garanties de non-agression sont les seules bases acceptables pour un éventuel dialogue.

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