La panthéonisation de Robert Badinter marquée par une profanation de sa tombe
L’ancien ministre de la Justice Robert Badinter, artisan de l’abolition de la peine de mort en France, sera intronisé au Panthéon le 9 octobre. Cependant, cette cérémonie solennelle est assombrie par la profanation de sa tombe au cimetière de Bagneux, révélée quelques heures avant l’événement, rapporte TopTribune.
Une profanation choquante. La tombe de Badinter, située au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine), a été vandalisée, et une inscription injurieuse a été découverte par un promeneur. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour « profanation de sépulture », après que des phrases offensantes aient été laissées sur la pierre tombale.
Une cérémonie symbolique. Le cercueil de Badinter, exposé au Conseil constitutionnel, sera transporté au Panthéon dans l’après-midi du 9 octobre. La cérémonie inclura des discours célèbres et un moment d’hommage, avec une scénographie révélée par l’Élysée, qui a promis un accueil solennel et le transport le long de la rue Soufflot, suivi d’un discours du président de la République.
Un engagement pour la justice. La cérémonie mettra également en avant le rôle crucial de Robert Badinter dans le développement de l’État de droit et l’abolition de la peine de mort, un moment décrit par un conseiller présidentiel comme “un saut civilisationnel majeur dans l’histoire de la justice” française. Le chanteur Julien Clerc interprétera sa chanson L’Assassin assassiné et le comédien Guillaume Gallienne lira un texte de Victor Hugo, soulignant l’héritage de Badinter et son influence sur les droits humains.
Une tradition réaffirmée. L’intronisation de Robert Badinter sera la cinquième sous le mandat d’Emmanuel Macron, qui a également célébré des figures telles que Simone Veil et Joséphine Baker. Cette démarche souligne l’importance de reconnaître les contributions d’individus qui ont marqué l’histoire de la France, en promouvant des valeurs de paix et de justice.
