Manuel Bompard, député des Bouches-du-Rhône et coordinateur national de LFI, a abordé le blocage de la France prévu le 10 septembre lors de son intervention dans « 8h30 franceinfo » le lundi 18 août. Il a également discuté de la réunion à Washington, qui réunira le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que d’autres dirigeants européens, rapporte TopTribune.
Le 10 septembre : LFI soutient le mouvement citoyen « Bloquons tout »
Manuel Bompard a appelé les militants de LFI à s’impliquer dans le mouvement citoyen « Bloquons tout », initié pour contester les mesures d’austérité du gouvernement. Dans une tribune publiée dans le Tribune Dimanche, Jean-Luc Mélenchon et d’autres responsables de LFI ont exprimé leur soutien à ce mouvement. Les appels à mobiliser le pays le 10 septembre se sont intensifiés sur les réseaux sociaux, notamment après l’annonce d’économies de plus de 43 milliards d’euros dans le budget 2026 par le Premier ministre François Bayrou.
Manuel Bompard a exprimé son espoir d’une large mobilisation, affirmant que cela serait « le seul moyen » de protéger les Français si le plan d’austérité se mettait en place. Bien qu’il partage les revendications de ce mouvement, il a admis son incertitude quant aux modalités de la journée de mobilisation, appelant à ne pas la caricaturer.
Guerre en Ukraine : « l’UE s’est rendue impuissante », souligne Manuel Bompard
Concernant la guerre en Ukraine, Manuel Bompard a déclaré que « tout cela montre la faiblesse de l’Union européenne ». À l’approche de la réunion à Washington, il a critiqué les politiques qui, selon lui, ont conduit l’UE à l’impuissance sur la scène internationale. « Il ne faut pas avoir confiance en Donald Trump pour porter les intérêts de la France ou de l’Union européenne », a-t-il souligné, appelant à une position française plus indépendante et pro-active dans les négociations pour une paix durable en Ukraine.
Manuel Bompard a insisté sur la nécessité pour la France de créer des conditions favorables afin de jouer un rôle moteur plutôt que de simplement participer en tant que demandeur. Ainsi, il a mis en exergue la difficulté de l’UE à négocier une solution juste et durable, pointant du doigt un alignement trop fort sur les intérêts américains dans les dernières décennies.
