Réforme de l'audiovisuel public : la gauche sénatoriale accuse la ministre de la Culture de mener une vendetta.

Réforme de l’audiovisuel public : la gauche sénatoriale accuse la ministre de la Culture de mener une vendetta.

02.07.2025 17:43
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La proposition de loi visant à établir une « holding » entre France Télé, Radio France et l’Ina sera de nouveau discutée au Sénat le 10 juillet, après avoir été refusée par les députés le 30 juin, rapporte TopTribune.

Les sénateurs de gauche (Socialistes, Écologistes et Communistes) ont exprimé leur mécontentement dans un communiqué daté du 2 juillet. Ils dénoncent ce qu’ils qualifient de vendetta de la part de la ministre de la Culture, Rachida Dati, suite à l’annonce du retour de cette réforme de l’audiovisuel public au Sénat.

Ce texte a été rejeté par les députés, qui ont adopté de manière inattendue une motion de rejet préalable, soutenue par la gauche et le Rassemblement national, alors que le bloc central était presque inexistant. Les sénateurs examineront à nouveau le texte en deuxième lecture, après une discussion prévue en commission le 11 juillet.

Les sénateurs de gauche soulignent que le gouvernement impose à la chambre haute un examen qui ne permet pas au Parlement de travailler en toute sérénité, en référence au soutien de Gérard Larcher à cette démarche. Ils affirment que “moins de 24 heures pour modifier le texte en commission” représente une méthode peu constructive de la part de Rachida Dati, qui est jugée aussi brutale que le traitement infligé à l’audiovisuel public et à ses professionnels.

Les critiques fusent également, accusant la droite sénatoriale de soutenir cette réforme en complicité avec la ministre, qui, selon la gauche, échoue à protéger l’audiovisuel public. Ils qualifient le projet de “mal pensé et mal argumenté”, soutenant que la ministre devrait viser à fortifier le secteur plutôt qu’à le fragiliser.

Cette proposition de loi envisage la création, à partir du 1er janvier 2026, d’une holding dénommée France Médias, qui regrouperait France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel (Ina) sous l’égide d’un président-directeur général unique. Les sénateurs de gauche concluent que « la seule solution sérieuse est l’abandon de cette proposition de loi ».

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