Le spectaculaire cambriolage au musée du Louvre, survenu dimanche matin, a provoqué de nombreuses réactions au sein de la classe politique française. Jordan Bardella, chef du Rassemblement National, a qualifié le braquage d’ « humiliation » tandis que Marine Le Pen a parlé d’ « une blessure à l’âme française ». En réponse, l’ancien président François Hollande a appelé à ne pas « déclencher des polémiques », rapporte TopTribune.
« La responsabilité impose de constater que nos musées et bâtiments historiques ne sont pas sécurisés à la hauteur des menaces qui pèsent sur eux. Il faut réagir », a déclaré la présidente des députés RN sur le réseau X. Plusieurs membres de son parti ont également exprimé, à travers ce même support, leur indignation et ont appelé à un renforcement de la sécurité de ces lieux emblématiques. Bardella a ajouté que ce vol était « une insupportable humiliation pour notre pays », interrogeant: « Jusqu’où ira le délitement de l’Etat ? »
« La première des réponses, c’est d’être unis »
« Quand on est attaqués, la première des réponses, c’est d’être unis », a réagi François Hollande sur BFMTV, soulignant que le cambriolage « est un acte grave, une attaque contre notre patrimoine ». Il a noté que cet incident intervient « après une série de cambriolages dans des musées importants » en France.
« Bien sûr qu’il faut renforcer la sécurité dans les musées », a-t-il poursuivi, tout en insistant sur la nécessité de cibler également « ces groupes, ces gangs, ces bandes, voire même ces commanditaires, qui sont souvent à l’étranger, pour récupérer des objets d’une exceptionnelle valeur ».
« Nous retrouverons les œuvres »
Laurent Wauquiez, chef du groupe Les Républicains à l’Assemblée, a également pris la parole, affirmant : « La France a été volée. Nous devons protéger ce que nous avons de plus précieux : notre histoire ».
De son côté, Emmanuel Macron a promis sur X dimanche soir : « Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice. Tout est mis en œuvre, partout, pour y arriver. » Le chef de l’État a déploré que ce vol soit « une atteinte à un patrimoine que nous chérissons car il est notre Histoire ».