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Les manifestations du 1er-Mai battent leur plein. A Paris, le cortège va s’élancer de la place d’Italie, dans le 13e arrondissement, pour rejoindre la place de la Nation, en passant par le boulevard de l’Hôpital, le pont d’Austerlitz et le boulevard Diderot. Les principaux leaders syndicaux sont présents. « Nous continuerons cette bataille pour les huit heures de travail, pour les 35 heures, et pour la retraite à 60 ans qui demeure l’objectif qui nous a été volé », a assuré Jean-Luc Mélenchon, lors d’un discours à 14 heures, place d’Italie. Suivez notre direct.
La gauche à Dunkerque. La CGT d’ArcelorMittal a appelé à une grosse mobilisation à l’occasion du 1er-Mai, afin de manifester contre le plan du sidérurgiste, qui prévoit la suppression d’environ 600 postes en France. La moitié de ces suppressions concerne Dunkerque (Nord), où l’usine est l’un des poumons économiques du territoire.
Cette annonce, qui s’inscrit dans un contexte morose en France avec la multiplication des plans sociaux, a choqué la gauche. Plusieurs responsables politiques se sont ainsi rendus sur place, jeudi matin, dont Marine Tondelier (Ecologistes), Fabien Roussel (PCF), Olivier Faure (PS) et Boris Vallaud (PS), ou encore François Ruffin.
Entre 100 000 et 150 000 manifestants attendus dans tout le pays. Entre 100 000 à 150 000 personnes sont attendues en France lors des manifestations du 1er-Mai, a estimé une source policière auprès de franceinfo, mercredi 30 avril. Au total, 250 rassemblements ont été recensés dans toute la France, selon nos informations. A Paris, les autorités estiment l’affluence entre 15 000 et 20 000 personnes. « Comme à chaque manifestation d’ampleur, nous craignons des débordements mais qui ne sont pas le fait des organisateurs » mais de « fauteurs de trouble », a déclaré le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, jeudi matin sur BFMTV.
Des défilés syndicaux aux revendications variées. La CGT, Solidaires et la FSU appellent à manifester « pour la paix, nos retraites et nos salaires ». Outre les revendications sociales, les thèmes portés cette année comportent notamment le soutien à la Palestine ou la lutte contre l’islamophobie, à la suite de l’assassinat d’Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard, vendredi. L’objectif des trois syndicats est aussi de se mobiliser « contre la trumpisation du monde et l’internationale réactionnaire qui se développe partout », souligne auprès de l’AFP Thomas Vacheron, cadre de la CGT.