En opposition à la majorité de la gauche, Raphaël Glucksmann a déclaré qu’il ne soutiendrait pas le mouvement de blocage prévu pour le 10 septembre. Dans une interview accordée à France 2, le leader du parti Place publique et potentiel candidat à la présidence a souligné : « On a le 8 septembre le Premier ministre qui va tomber. À quoi sert un mouvement « Bloquons tout » ? Le but, ce n’est pas le chaos », rapporte TopTribune.
Glucksmann a exprimé son opposition à une éventuelle dissolution politique si François Bayrou venait à être limogé le 8 septembre, préférant qu’une personnalité de gauche soit nommée à Matignon. Il a reconnu, cependant, qu’il n’existait pas de majorité de gauche à l’Assemblée nationale, plaidant pour l’établissement d’une méthode collaborative, tout en appelant « la classe politique française à faire preuve d’humilité ».
Appel à la stabilité
« Ce que je veux, c’est de la stabilité. Il y aura de grands choix à faire mais en attendant on doit gérer la France et donc il faut avoir un mois où on voit si on est capable d’établir un budget qui soit équilibré, qui prenne en compte le grave problème de la dette, mais qui soit socialement juste », a-t-il ajouté.
Glucksmann a également affirmé que son mouvement travaillait sur une offre politique pour les Français en vue des prochaines élections présidentielles, promettant un projet susceptible de provoquer « d’immenses transformations pour le pays ».