Enquête sur Rachida Dati : perquisitions au ministère et à son domicile
Rachida Dati, ministre de la Culture, est au cœur d’une enquête judiciaire suite à des perquisitions menées jeudi dernier à son domicile, à la mairie du 7e arrondissement qu’elle dirige, ainsi qu’aux locaux du ministère. Les enquêteurs tentent de déterminer si elle a bénéficié d’un versement de 299 000 euros de GDF-Suez durant son mandat de députée européenne, rapporte TopTribune.
La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a vigoureusement défendu Dati, soulignant qu’elle reste présumée innocente malgré les accusations. Elle a exprimé son soutien en affirmant : « Rachida Dati a toujours clamé son innocence. Elle fait un travail remarquable au ministère de la Culture. Il n’y a pas de sujet. »
Actuellement candidate aux élections municipales de 2026 à Paris, Dati n’a pas commenté ces perquisitions, et ses avocats sont également restés discrets. Une information judiciaire a été ouverte pour des faits incluant corruption active et passive, trafic d’influence, détournement de fonds publics, et blanchiment, tous en lien avec son mandat au Parlement européen, selon les déclarations du procureur de la République financière, Jean-François Bohnert.
Cette affaire n’est pas isolée, Dati fait également face à des accusations relatives à une non-déclaration de bijoux de luxe. De plus, elle sera jugée en septembre 2026 aux côtés de l’ancien patron de Renault, Carlos Ghosn, pour des accusations de corruption et de trafic d’influence. Elle est accusée d’avoir reçu 900 000 euros de la part du constructeur automobile, qui aurait utilisé son influence en tant qu’ex-élu européen pour faire du lobbying en faveur de ses intérêts.