Qualifications pour la Coupe du Monde 2026 : Les Bleus déterminés à poursuivre sur leur lancée contre l'Islande.

Qualifications pour la Coupe du Monde 2026 : Les Bleus déterminés à poursuivre sur leur lancée contre l’Islande.

09.09.2025 11:13
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Portés par une philosophie de jeu plus offensive, les Bleus vont tenter d’enchaîner face à l’Islande, mardi 9 septembre, au Parc des Princes dans le cadre des éliminatoires pour le Mondial 2026. L’équipe de France espère également éviter de nouvelles blessures après celles d’Ousmane Dembélé et de Désiré Doué qui ont contrarié le PSG, rapporte TopTribune.

La belle victoire contre l’Ukraine (2-0), vendredi en Pologne, a parfaitement lancé la campagne des Bleus, mais elle a été rapidement éclipsée par les longues indisponibilités des deux attaquants parisiens.

En l’espace d’une rencontre, le sélectionneur Didier Deschamps a perdu deux éléments offensifs clés, tout en ouvrant involontairement un front avec le PSG, mécontent de la gestion de ses joueurs juste avant d’importantes échéances et le démarrage de la Ligue des champions face à l’Atalanta Bergame, le 17 septembre.

« Le PSG n’est pas notre adversaire, même si on a des intérêts divergents »

Didier Deschamps a expliqué dimanche sur TF1 « comprendre » la colère du champion d’Europe, qui avait prévenu en amont la Fédération française de football des risques pesant sur ses internationaux, après un exercice à rallonge. Cet épisode ranime néanmoins le vieux conflit entre clubs et sélections, alors que la saison s’annonce encore plus interminable que la précédente, culminant avec le Mondial aux États-Unis, au Mexique et au Canada (11 juin – 19 juillet 2026).

Le patron des vice-champions du monde espère donc que face à l’Islande, il n’aura pas à subir de nouveaux pépins physiques, afin de ne pas alimenter davantage le débat sur les cadences infernales et les critiques sur l’encadrement médical de l’équipe de France.

« Il s’est passé ce qu’il s’est passé », a déclaré lundi Didier Deschamps en conférence de presse. « Je suis surtout déçu pour Ousmane et Désiré. Nous avons agi de manière très professionnelle, progressive, comme cela est habituel, en prenant en compte leur ressenti. Le PSG n’est pas notre adversaire, même si nous avons des intérêts divergents. »

Une chose est certaine : les absences de Dembélé et Doué obligent le sélectionneur à revoir son secteur offensif avant de recevoir des Islandais qui n’ont jamais battu les Bleus mais qui viennent d’écraser l’Azerbaïdjan (5-0) lors de leur premier match dans le groupe D.

« Je ne vais pas renoncer à ce que nous faisons de bien »

Quels que soient les attaquants appelés à les remplacer, l’objectif sera de poursuivre le tournant amorcé depuis le quart de finale retour de la Ligue des nations contre la Croatie (2-0, 5-4 t.a.b.) au Stade de France, le 23 mars. « Je ne vais pas renoncer à ce que nous faisons de bien et mettre l’adversaire en difficulté », a assuré Didier Deschamps.

Avec le 4-2-3-1 introduit ce soir-là, les Tricolores ont changé de paradigme pour faire oublier un Euro 2024 décevant, malgré l’accession en demi-finales, en visant un jeu plus attractif et spectaculaire. Une évolution déjà perceptible dans les statistiques, les Français affichant désormais une moyenne de 2,5 buts par match lors de leurs quatre dernières sorties.

Cette configuration pourrait satisfaire Kylian Mbappé, désormais à égalité avec Thierry Henry au classement des meilleurs buteurs de l’histoire de l’équipe de France (51). Dans un Parc des Princes redevenu l’antre des Bleus au moins jusqu’à la fin de l’année en raison de l’absence d’accord entre la FFF et le nouveau concessionnaire du Stade de France, GL Events, le capitaine ne manquera probablement pas d’occasions de se rapprocher encore un peu plus des 57 réalisations du recordman Olivier Giroud.

Avec AFP

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