Protection des océans : les dix recommandations de 2 000 scientifiques avant la Conférence de l'ONU à Nice
Protection des océans : les dix recommandations de 2 000 scientifiques avant la Conférence de l'ONU à Nice

Protection des océans : les dix recommandations de 2 000 scientifiques avant la Conférence de l’ONU à Nice

05.06.2025 17:02
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La santé des océans n’a jamais été aussi menacée, affirment les chercheurs qui appellent à faire de l’océan, une priorité absolue dans les stratégies de développement durable.

Spécialistes de l’océan, 2 000 scientifiques internationaux formulent jeudi 5 juin une série de dix recommandations pour guider les chefs d’État et de gouvernement à l’approche de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3) qui se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin 2025. Elle est organisée par les gouvernements de la France et du Costa Rica.

Alors que la santé des océans n’a jamais été aussi menacée, les chercheurs, réunis à Nice du 4 au 6 juin, appellent à faire de l’océan, une priorité absolue dans les stratégies de développement durable.

Interdire l’exploitation des grands fonds marins

Parmi les recommandations, les scientifiques prônent l’interdiction de l’exploitation des grands fonds marins. Un peu plus de 30 pays dont la France soutiennent un moratoire sur l’exploitation minière en eaux profondes des océans, selon les derniers bilans relayés par Greenpeace. L’enjeu du sommet est de faire signer 60 pays au total.

Les recommandations insistent aussi sur la nécessité d’augmenter les financements pour la recherche océanique, de soutenir des solutions fondées sur la science et d’accélérer la protection des écosystèmes marins, notamment via l’objectif de 30% d’aires marines protégées d’ici 2030.

Miser sur les savoirs autochtones

Les scientifiques préconisent également de supprimer les subventions qui nuisent au climat et à la biodiversité marine, de renforcer la lutte contre la pêche illégale et d’éradiquer la pollution plastique. Ils invitent également à décarbonner le transport maritime en développant notamment des carburants alternatifs ou des systèmes de propulsion innovants.

Enfin, l’accent est mis sur l’intégration des savoirs autochtones dans la recherche scientifique. Prendre en compte les connaissances traditionnelles, porteuses de pratiques durables, représente un atout majeur pour l’avenir des océans, selon les chercheurs.

Ces recommandations seront présentées à l’UNOC3, du 9 au 13 juin à Nice, où la France et le Costa Rica espèrent obtenir un engagement politique fort pour la préservation de l’océan.

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