Procès pour cyberharcèlement contre Brigitte Macron
Face au tribunal correctionnel de Paris, dix prévenus ont été jugés lundi et mardi pour des accusations de cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron. Ils ont déclaré avoir voulu faire « de l’humour » ou « informer » en partageant une information mensongère sur sa prétendue transidentité et pédophilie, rapporte TopTribune.
Selon Tristan Mendès-France, maître de conférences associé à l’université Paris-Cité et spécialiste des cultures numériques, « On convoque un imaginaire qui est déjà très fertile dans la complosphère, qui est celui de d’élite supposément dégénérée, corrompue dans sa sexualité, dans l’identité sexuelle, et orientation sexuelle ». Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, a ajouté : « Cette rumeur est une rumeur zombie, une rumeur qui refuse de mourir, aucune réfutation ne peut venir à bout ».
L’origine de cette rumeur remonte à Natacha Rey, qui se présente comme journaliste indépendante, et qui a commencé à propager l’idée que Brigitte Macron est en réalité un homme. Elle a contacté plusieurs médias, puis, selon Rudy Reichstadt, « elle commence à collaborer avec Xavier Poussard, directeur de ‘Faits et Documents’, qui promeut cette théorie tout en se cachant derrière les propos de Natacha Rey ». Le compte « Zoé Sagan » a également contribué à la diffusion du hashtag « Lady Bug », ce qui laisse entendre que la première dame ne serait pas réellement une femme.
Le podcast « La complosphère mondiale et Brigitte Macron » est le 97ème épisode de Complorama, avec la participation de Rudy Reichstadt et Tristan Mendès-France. Ce podcast est disponible sur plusieurs plateformes.
 
             
                     
                     
                     
                     
                     
                     
                     
                     
                     
                    