Mercredi, les Forces aériennes stratégiques (FAS) ont « réussi le premier tir d’évaluation » de la version rénovée du missile air-sol nucléaire ASMP-R, « sans charge militaire »
ne « nouvelle démonstration de la crédibilité de la dissuasion nucléaire », estime l’Armée de l’air et de l’espace. Mercredi, les Forces aériennes stratégiques (FAS) ont « réussi le premier tir d’évaluation des forces » de la version rénovée de son missile air-sol de moyenne portée (ASMP-R) nucléaire, « sans charge militaire. »
« Au cours d’un vol représentatif d’un raid nucléaire, les Rafale B et un avion ravitailleur A330 MRTT des FAS ont volé plus de 7 heures au-dessus du territoire national » explique l’Armée de l’air. Le raid « a fait face à une menace d’opposition par des moyens air-air et sol-air de l’armée de l’Air et de l’Espace » poursuit le ministère des Armées dans un communiqué.
Cette opération a été réalisée « au-dessus du territoire national ». Le tir du missile et son vol libre ont été suivis par la Direction générale de l’armement (DGA) depuis les sites de Biscarrosse (Landes), Hourtin (Gironde) et Quimper (Finistère) de DGA Essais de missiles.
Un missile nucléaire de quatrième génération prévu à l’horizon 2035
Le missile ASMP-R, développé par MBDA, a été tiré dans le cadre de l’opération Durandal. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a salué sur X la réussite de ce premier tir d’essai. « Cette opération, prévue de longue date, concrétise l’ambition prévue en loi de programmation militaire [LPM] pour notre dissuasion nucléaire, dont elle démontre l’excellence et la crédibilité opérationnelle. » Cette loi a de fait sanctuarisé la dissuasion nucléaire comme clé de voûte de la défense française, en affectant 13 % des crédits militaires sur cette période à sa modernisation et à sa pérennisation.
