Les annonces faites par le gouvernement sont mal reçues par l’opposition. François Bayrou a dévoilé mardi un plan budgétaire strict de 43,8 milliards d’euros pour 2026, comprenant la suppression de deux jours fériés ainsi que le gel des prestations sociales et des retraites. Ces mesures ont suscité une vive indignation parmi les opposants. « Nous formulerons nos propres propositions à la rentrée et observerons la réaction du gouvernement », a affirmé Olivier Faure, le leader du Parti socialiste, menaçant déjà d’user de la censure si le gouvernement maintient sa position actuelle, rapporte TopTribune.
Un budget « injuste »
« Je ne conteste pas la conjoncture budgétaire actuelle », a déclaré le député PS de Seine-et-Marne, tout en suggérant qu’il existe d’autres approches possibles en matière budgétaire. Le chef des socialistes a dénoncé les propositions « injustes » formulées par François Bayrou et a critiqué les « avantages fiscaux accordés sous les gouvernements d’Emmanuel Macron ».
Est-ce que François Bayrou sera réellement désavoué à la rentrée ? Olivier Faure a exprimé le souhait d’attendre les discussions budgétaires à l’automne pour évaluer comment le maire de Pau va réagir aux propositions socialistes. Si La France Insoumise (LFI) et le Rassemblement National (RN), qui ont également exprimé leur mécontentement envers les annonces de mardi, choisissent de renverser le gouvernement, le sort du Premier ministre reposera une fois de plus sur les épaules du Parti socialiste.
