Patrick Sébastien consacre trois pages à sa critique d'un journaliste, révélant des tensions professionnelles

Patrick Sébastien consacre trois pages à sa critique d’un journaliste, révélant des tensions professionnelles

01.11.2025 09:13
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Où notre héros, non content de me consacrer trois pages, va toujours plus loin dans l’indéfendable, au mépris de toute cohérence.

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Dans son dernier ouvrage Même pas peur, publié moins d’un an après son précédent livre, Patrick Sébastien choisit de s’en prendre à moi sans mentionner mon nom, exprimant ainsi son mécontentement face à mes critiques sur son œuvre. Ce passage m’intéresse particulièrement, non pas en raison de son contenu négatif à mon égard, mais parce qu’il illustre son incapacité à accepter la critique, rapporte TopTribune.

Dans ses réflexions, il évoque même ma contribution à ses choix stylistiques, affirmant que j’ai influencé sa décision de réduire l’utilisation du point d’exclamation, tout en continuant à défendre ses métaphores excessives. Sa défense reflète une frustration envers les critiques qu’il a reçues, considérées comme malhonnêtes, tandis qu’il les qualifie d’attaques à caractère diffamatoire.

Frustration sexuelle et conséquences

Le cœur de ses critiques se révèle dans un passage poignant où il exprime : «En revanche, les autres reproches étaient d’une malhonnêteté intellectuelle rare. Sa haine de moi transpirait à chaque ligne.» Mon ton moqueur dans mes critiques est un «prix de survie» pour moi, mais pour lui, cela représente une défiance inacceptable. Il accuse ceux qui osent le remettre en question de mépris, tout en ne réalisant pas son propre paradoxe.

Ce fossé entre nous reflète son refus d’évoluer et l’intransigeance face à la contemplation de ses propres actes. Alors que je critique sa légèreté dans ses propos, il semble en revanche minorer la gravité de ses propres excès littéraires.

De l’autodafé à l’amitié

Le livre continuellement explore son aversion pour une partie de la critique littéraire, tout en se victimisant dans sa posture d’artiste incompris. Paradoxalement, bien qu’il prenne plaisir à exprimer des opinions tranchées, il semble en souffrir profondément lorsqu’elles sont retournées contre lui. En me qualifiant de «tête d’haineux», il admet ainsi son propre ressentiment face à des critiques qu’il ne peut ignorer.

Il explore aussi le cas de Cyril Hanouna, qu’il affectionne, en mettant en lumière sa position politique oscillante, prenant soin de l’excuser de ses dérives sans réellement réagir sur la nature de celles-ci. À travers cela, il continue de s’inventer des ennemis tout en s’imposant comme un défenseur autoproclamé de la liberté d’expression, même si ses propos sont souvent gorgés de contradictions.

L’islam et le Rassemblement national, dos à dos

Ses affirmations sur l’islam et la montée du Rassemblement National révèlent une vision stéréotypée de la société française actuelle, où il renvoie dos à dos deux réalités qui, selon lui, s’opposent sans nuance. Ses propos sur la guérilla urbaine et les problèmes posés par l’islam ne laissent que peu de place à une réelle introspection critique de ses idées. Il est clair qu’un dialogue constructif sur ces sujets lui échappe largement.

En résumé, l’œuvre de Patrick Sébastien, bien qu’elle soit empreinte d’un certain humour, s’accompagne aussi de réflexions le rendant vulnérable aux critiques qui, par leur nature irrévocable, soulignent un écart flagrant entre son aspiration à la liberté d’expression et sa réalité de performer.

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