Le 8 septembre, la marathonienne avait été disqualifiée pour avoir lâché, à deux mètres de l’arrivée, la corde qui la reliait à son guide, pris de crampes, pour éviter sa chute.
La marathonienne espagnole Elena Congost, déficiente visuelle, disqualifiée du marathon paralympique en septembre dernier pour avoir lâché la corde de son guide à deux mètres de l’arrivée, saisit mardi 17 décembre le tribunal judiciaire de Paris afin de récupérer sa médaille de bronze, a appris franceinfo auprès de son avocat français, Emmanuel Daoud.
Le 8 septembre, lors du marathon réservé aux athlètes malvoyants (T12), Elena Congost était arrivée troisième mais avait été disqualifiée pour avoir lâché, à deux mètres de l’arrivée, la corde qui la reliait à son guide, pris de crampes, pour éviter sa chute. La médaille de bronze a été finalement attribuée à la Japonaise Misato Michishita, arrivée plus de trois minutes après la championne paralympique de Rio 2016.
Fin octobre, une demande réalisée par le comité paralympique espagnol afin d’accorder une autre médaille de bronze – sans la retirer à Misato Michishita – à la marathonienne de 37 ans, en plaidant l’assistance à personne en danger pendant la course, avait été rejetée par la Fédération World Para-athletics.
Ce mardi, la marathonienne et son guide, Mia Carol Bruguera, assignent le « International Paralympic Committee » (IPC) devant le tribunal judiciaire de Paris, « afin d’obtenir réparation du dommage subi et donc notamment l’octroi des médailles de bronze proméritées« , explique Me Emmanuel Daoud dans un communiqué envoyé à franceinfo.
