Les Républicains se préparent à une opposition ferme face au gouvernement
Le secrétaire général des Républicains, Othman Nasrou, a déclaré ce samedi que si la gauche accède à Matignon, la droite sera dans l’opposition. Cette affirmation fait écho à la perspective d’un vote de confiance crucial au sein de l’Assemblée nationale lundi, où le gouvernement pourrait faire face à un revers significatif, rapporte TopTribune.
Naylor a insisté sur l’absence d’assentiment de la part de son parti, devant un public de près de 2.000 personnes lors de la rentrée politique du parti à Port-Marly (Yvelines). Il a qualifié la gauche française de « plus rétrograde d’Europe », critiquant les liens entre le Parti socialiste et La France Insoumise (LFI). Malgré cela, il n’a pas spécifié si cela signifierait un refus systématique d’un Premier ministre issu du PS.
Renforcer les lignes du parti
Nasrou tente de resserrer les rangs après des prises de parole discordantes au sein des Républicains. Laurent Wauquiez, le président des députés LR, a suscité la controverse en affirmant que la droite ne censurerait « ni un gouvernement PS, ni un gouvernement RN ». Évitant de commenter cette déclaration, il a plutôt appelé ses collègues à « prendre de la hauteur » pour identifier les blocages affectant la France, pointant du doigt une « minorité de pensée de gauche » au pouvoir.
« Libérer la France de ces chaînes »
Wauquiez a affirmé que le devoir des Républicains était de « libérer la France de ces chaînes ». Bien qu’il ait été accueilli avec réserve par certains membres, il a fini par recevoir une ovation. Ce soutien s’est manifesté après sa défaite face à Bruno Retailleau lors des élections internes à la présidence du parti en mai dernier.
Gérard Larcher, président LR du Sénat, a quant à lui exhorté le groupe parlementaire à voter la confiance au Premier ministre, insistant sur le fait que « le sujet ce n’est pas François Bayrou, c’est la France ». Larcher a réitéré son appel à établir un « contrat entre les forces politiques », tout en écartant toute collaboration avec « les extrêmes et le PS », affirmant qu’« il ne peut pas y avoir d’accord de gouvernement avec le PS ».