Optimisation de la pratique sportive pour les parasportifs à Saint-Étienne

Optimisation de la pratique sportive pour les parasportifs à Saint-Étienne

25.11.2025 19:26
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Le 6 mai dernier, à 5 heures du matin, Agathe Bidaubayle se trouve sur le quai de la gare de Bordeaux, déterminée à rejoindre Saint-Étienne. Elle est finalement aperçue en début d’après-midi, courant sur un tapis dans l’une des salles de haute technologie de l’Irmis (Institut régional de médecine et d’ingénierie du sport) au sein du CHU de Saint-Étienne, rapporte TopTribune.

« Il faut me mettre un paysage qui déroule », plaisante la quadragénaire, consciente que l’essentiel ne réside pas dans des illusions visuelles. Amputée d’un membre inférieur, elle a été conviée par Guillaume Millet, physiologiste du sport et professeur à l’université Jean-Monnet de Saint-Étienne. Pendant plusieurs heures, Agathe et d’autres participants s’engagent dans des sessions d’efforts intensifs.

« On mesure l’énergie…

Les recherches menées dans ce cadre visent à évaluer l’énergie dépensée lors des exercices, permettant ainsi d’adapter les protocoles de réhabilitation pour les patients amputés. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de transformer la notion de handicap en une réalité d’efforts et de dépassement.

Les participants font preuve d’une détermination remarquable, démontrant que la perte d’un membre ne diminue en rien leur engagement envers le sport et la réhabilitation. Les scientifiques observent et analysent les données recueillies, avec l’ambition d’améliorer les pratiques et de soutenir ces athlètes atypiques dans leurs parcours de vie.

À Saint-Étienne, ce projet met également en lumière l’importance de l’innovation dans le domaine médical et sportif. L’Irmis, en partenariat avec des chercheurs et des cliniciens, cherche à établir des protocoles qui pourraient changer la perception des personnes amputées vis-à-vis du sport.

En fin de compte, l’événement est un témoignage de résilience et d’espoir, soulignant que la science et le sport peuvent se rencontrer pour offrir de nouvelles perspectives aux personnes confrontées à des défis physiques. Cette démarche pourrait influencer positivement les initiatives autour de la réhabilitation sportive à l’échelle nationale.

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