L’élu Liot est arrivé à égalité avec le député Ensemble pour la République Jean-René Cazeneuve, avec 27 voix chacun, devant le candidat du Rassemblement national, Matthias Renault, qui a récolté 17 voix.
Ce qu’il faut savoir
Le député Charles de Courson a été élu, samedi 20 juillet, rapporteur général du Budget de l’Etat, annonce l’Assemblée nationale sur X. L’élu Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) est arrivé à égalité avec le député Ensemble pour la République Jean-René Cazeneuve, avec 27 voix chacun, devant le candidat du Rassemblement national, Matthias Renault, qui a récolté 17 voix. Quand le résultat mène à une égalité entre les deux candidats en tête, pour les départager, la règle indique que le doyen d’âge l’emporte. C’est donc Charles de Courson, âgé de 72 ans, qui a été élu face à Jean-René Cazeneuve, âgé de 66 ans. Auparavant, l’élu avait brigué la présidence de la commission des finances, mais s’était retiré à l’issue du deuxième tour, ouvrant la voie à la réélection de l’insoumis Eric Coquerel. Suivez notre direct.
Six des huit présidences de commission pour le camp présidentiel. Le camp présidentiel a obtenu six des huit présidences de commission à l’Assemblée nationale, mais le député La France insoumise Eric Coquerel a été réélu à la présidence de la commission des finances, dévolue à l’opposition et convoitée par la droite. Six commissions (commission des lois, commission des affaires étrangères, commission des affaires sociales, commission des affaires économiques, commission du développement durable et commission de la défense) ont été attribuées à des candidats Ensemble pour la République, Horizons et Démocrates. Une seule, celle de la culture, échoit à une députée socialiste.
Le Nouveau Front populaire majoritaire au sein du bureau. La coalition des partis de gauche est parvenue à rafler neuf des 12 postes de secrétaires sur les 22 de la plus haute instance exécutive de l’Assemblée, vendredi dans la nuit. La gauche s’assure ainsi la majorité au sein du bureau, chargé notamment de décider des sanctions contre les députés. « Nous obtenons la majorité des postes [au bureau], c’est la démonstration que le NFP est le pôle le plus large à l’Assemblée nationale », s’est félicitée Mathilde Panot (LFI), appelant le président de la République à « nommer un Premier ministre issu du NFP ».
Un trio féminin à la questure de l’Assemblée nationale. Trois députées, Christine Pirès Beaune (PS), Brigitte Klinkert (Ensemble pour la République) et Michèle Tabarot (La Droite républicaine), ont été élues vendredi soir pour occuper les postes influents de la questure, chargée notamment de la bonne tenue des finances de la chambre basse.
Le RN dénonce un « scandale démocratique » après qu’aucun de ses députés n’a été élu à la vice-présidence. Xavier Breton (LR), Nadège Abomangoli (LFI), Naïma Moutchou (Horizons) et Clémence Guetté (LFI) ont été élus vice-présidents au premier tour, et ont été rejoints par Roland Lescure (Ensemble pour la République) et Annie Genevard (LR) au deuxième tour vendredi. Il n’y aura donc aucun député d’extrême droite occupant un poste de vice-président. Leur groupe politique dénonce sur X « un scandale démocratique, fruit d’accords passés entre la Macronie et les Républicains », ainsi qu’une « volonté de l’extrême-gauche d’empêcher une juste représentation de 11 millions de Français ».