Des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, notamment TikTok, affirment que la FIFA aurait officialisé l’exclusion des États-Unis de la Coupe du monde 2026, prévue en collaboration avec le Canada et le Mexique. Selon ces publications, la politique migratoire sous Donald Trump aurait incité des délégations et des supporters à désigner le pays comme « non sûr », entraînant des menaces de boycott de certains États, rapporte TopTribune.
Aucune trace d’exclusion dans les documents de la FIFA
Cependant, aucune annonce officielle ne corrobore cette rumeur. Dans un communiqué de presse publié le 8 octobre 2025, la FIFA a explicitement démenti toutes allégations d’exclusion, affirmant que « la compétition se tiendra du 11 juin au 19 juillet 2026 dans trois pays ». Le texte précise que « le tournoi se déroulera au Canada, aux États-Unis et au Mexique », maintenant ainsi la présence des États-Unis parmi les pays hôtes.
Le calendrier officiel, également diffusé par la FIFA, confirme que 11 des 16 villes choisies pour accueillir les matchs se trouvent aux États-Unis, de Seattle à Miami. La finale est prévue au MetLife Stadium de New York le 19 juillet 2026, renforçant la position des États-Unis dans l’organisation de la Coupe du monde.
Les assertions concernant l’éviction des États-Unis semblent donc basées sur des spéculations infondées, détournant des informations officiellement vérifiables.
Donald Trump menace de déplacer des matchs du Mondial 2026
En parallèle, Donald Trump est accusé d’utiliser la Coupe du monde à des fins politiques. Le président américain a annoncé qu’il refuserait l’accès au territoire à la délégation iranienne lors du tirage au sort en décembre, tout en maintenant un embargo sur l’entrée des supporters iraniens sur le territoire américain depuis le 5 juin 2025, invoquant des raisons de sécurité nationale.
Trump a également laissé entendre qu’il pourrait restreindre l’entrée des supporters brésiliens pour exercer des pressions sur le gouvernement de Luiz Inácio Lula da Silva, mais il a également évoqué la possibilité de déplacer des matchs dans d’autres villes si celles-ci n’étaient pas jugées suffisamment sûres.
« Ces villes sont dirigées par des fous de la gauche radicale, qui n’ont aucune idée de ce qu’ils font, mais elles seront sûres pour la Coupe du monde. Si j’estime qu’une ville n’est pas assez sûre, je déplacerai la compétition ailleurs », a-t-il déclaré le 26 septembre lors d’une conférence de presse.
Notons que sept des onze villes hôtes américaines sont gouvernées par des maires démocrates. Par exemple, Seattle prévoit d’accueillir plus de 750 000 visiteurs, avec des retombées économiques estimées à près de 930 millions de dollars.
Face à ces menaces, la FIFA a rapidement réaffirmé son autorité sur l’événement. « C’est le tournoi de la FIFA, c’est sa juridiction, et c’est elle qui prend ces décisions », a déclaré Victor Montagliani, vice-président de l’organisation, écartant toute ingérence de la Maison-Blanche.