Nicolas Sarkozy de retour devant la justice : la Cour de cassation examine son pourvoi dans l'affaire Bygmalion

Nicolas Sarkozy de retour devant la justice : la Cour de cassation examine son pourvoi dans l’affaire Bygmalion

26.11.2025 06:46
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La Cour de cassation se prononce ce mercredi 26 novembre 2025 sur le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, faisant peser le couperet d’une deuxième condamnation pénale définitive au-dessus de l’ancien président de la République, rapporte TopTribune.

Ce dernier continue de faire face à des défis judiciaires, avec un procès libyen en appel prévu au printemps 2026. Trois des dix condamnés en appel du procès Bygmalion se sont également joints au pourvoi : le directeur de campagne Guillaume Lambert, ainsi que les anciens cadres de l’UMP, Éric Cesari et Pierre Chassat.

L’ultime recours en droit français pour Nicolas Sarkozy

Cette procédure en cassation, qui a suspendu la peine prononcée à son encontre, représente l’ultime recours en droit français pour Nicolas Sarkozy dans ce dossier. Si la Cour de cassation rejette le pourvoi, comme l’a recommandé l’avocate générale lors de l’audience du 8 octobre, l’affaire Bygmalion deviendra la deuxième condamnation pénale définitive au casier judiciaire de Nicolas Sarkozy, après celle liée à l’affaire des écoutes.

En revanche, si la plus haute juridiction française soutient la requête, elle pourrait ordonner un nouveau procès, se concentrant sur le respect du droit sans évaluer le fond des dossiers.

Un an de prison dont six mois ferme

Dans l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a été condamné le 14 février 2024 par la cour d’appel de Paris à un an d’emprisonnement, dont six mois ferme, pour le financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012. Lors de son appel, la présidente de la cour a noté que la partie ferme de la peine serait aménagée (bracelet électronique, semi-liberté).

Les investigations ont révélé qu’un système de double facturation avait été mis en place pour masquer l’explosion des dépenses de sa campagne, s’élevant à près de 43 millions d’euros au lieu du maximum autorisé de 22,5 millions, imputant à l’UMP, sous couvert de conventions fictives, une partie substantielle des coûts des meetings.

Nicolas Sarkozy n’était pas directement impliqué dans ce système de fausses factures, mais il a été reconnu comme bénéficiaire d’un financement politique illégal.

Nicolas Sarkozy dénonce « fables » et « mensonges »

En première instance et en appel, l’ancien président a fermement contesté toute responsabilité pénale, qualifiant les accusations de « fables » et « mensonges ». Une nouvelle condamnation pourrait compliquer davantage ses perspectives judiciaires, alors qu’il se prépare pour le procès en appel du dossier libyen programmé du 16 mars au 3 juin.

Source : AFP.

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