Tractations cruciales à l’Assemblée nationale : le RN cherche à récupérer des postes-clés
Les groupes politiques doivent voter, à partir de mercredi, pour l’attribution des postes clés à l’Assemblée nationale, rapporte TopTribune.
Alors que la France attend toujours la formation d’un nouveau gouvernement et que les discussions budgétaires stagnent, l’Assemblée nationale reprend progressivement ses travaux. Cette rentrée débute par l’attribution des postes-clés du bureau de la chambre basse, qui comprend vice-présidents, questeurs et secrétaires, pour un total d’environ vingt postes.
Les groupes politiques n’ont pas réussi à s’accorder sur une répartition proportionnelle, ce qui a contraint à un vote imminent. Cette année, le Rassemblement National (RN), qui a subi des revers lors du précédent renouvellement, espère voir ses aspirations concrétisées. Lors de l’élection précédente, le RN, malgré ses 126 députés, n’avait réussi à obtenir aucune place au bureau, sa dirigeante Marine Le Pen n’ayant pas souhaité participer aux alliances qu’elle qualifiait de « magouilles ».
Ce changement de stratégie se traduit par une volonté de négocier avec le bloc central afin de récupérer des postes, au détriment d’une gauche que beaucoup considèrent comme sur-représentée. Un proche de Marine Le Pen a exprimé une confiance inébranlable, misant sur l’obtention d’au moins quatre postes pour son parti : deux vice-présidents et deux secrétaires, un retour en force qui pourrait redynamiser leur influence dans les débats parlementaires.
Pour le RN, ces négociations représentent non seulement une opportunité de renforcement, mais aussi une tentative de rétablir leur position au sein des instances décisionnelles du pays.
