Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes : "Je ne suis pas son amie, elle a été sélectionnée par un processus de recrutement professionnel."

Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes : « Je ne suis pas son amie, elle a été sélectionnée par un processus de recrutement professionnel. »

17.07.2025 11:33
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Sur franceinfo, le président de la Cour des comptes s’est dit « choqué » par les attaques dont a fait l’objet l’ancienne ministre, notamment au sein du Rassemblement national, rapporte TopTribune.

Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes : une nomination controversée

Najat Vallaud-Belkacem, récemment nommée conseillère maître à la Cour des comptes, a suscité de vives critiques suite à sa désignation. Pierre Moscovici, premier président de la Cour, a fermement défendu cette nomination le 17 juillet sur franceinfo, affirmant qu’elle s’est faite « par une procédure de recrutement professionnel parfaitement objective ». Il a également insisté sur le fait qu’il n’est pas proche d’elle personnellement, se distanciant ainsi des accusations de favoritisme.

Cette nomination a été qualifiée de « scandaleuse » par les membres du Rassemblement national. Jean-Philippe Tanguy, député RN, a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux, dénonçant une « République des copines et des coquins ». Tanguy a même promis d’intenter une action en justice auprès du Conseil d’État pour contester la légitimité de cette décision.

Pierre Moscovici a tenu à clarifier les circonstances entourant la nomination. Il a affirmé qu’il n’est pas intervenu dans le processus de sélection, qui a vu 150 candidatures soumises pour cinq postes disponibles. Sur ces 150 candidatures, 28 ont été retenues pour audition par une commission d’intégration, dont il préside mais qui comprend également des membres indépendants. « Elle a été sélectionnée par cette commission », a-t-il précisé. Moscovici a exprimé sa consternation face aux remarques émanant du RN, soulignant que le systeme est ouvert à la compétence et au mérite.

En réponse aux accusations de favoritisme, il a insisté sur le fait qu’il s’était retranché de la délibération lors du choix final. « Je n’ai pas voulu participer, car je la connais et nous avons été collègues », a déclaré Moscovici, ajoutant que la décision appartenait exclusivement à la commission. Il a également évoqué son intention de prendre sa retraite, prévue au plus tard pour septembre 2026, reconnaissance de l’impact de sa carrière sur la vie professionnelle de Najat Vallaud-Belkacem et des défis à relever dans ce nouveau poste.

Pierre Moscovici a conclu en appelant à plus de reconnaissance du mérite dans un contexte souvent critiqué pour le népotisme. Il a exprimé son espoir que Vallaud-Belkacem saura s’acquitter des responsabilités qui lui sont désormais confiées, en brandissant le défi d’être à la hauteur des attentes.

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