Municipales à Paris, Lyon et Marseille : Anne Hidalgo exhorte François Bayrou à agir avec concertation

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : Anne Hidalgo exhorte François Bayrou à agir avec concertation

24.06.2025 13:44
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La commission mixte paritaire a échoué mardi à parvenir à un accord concernant la réforme du système électoral à Paris, Lyon et Marseille. Dans ce contexte, la maire de Paris a exhorté le Premier ministre à engager des discussions avec les élus locaux tout en s’appuyant sur l’avis du Conseil d’État, rapporte TopTribune.

Les parlementaires réunis en commission mixte paritaire ont, en date du 24 juin, constaté des divergences significatives au sein du camp gouvernemental sur cette réforme, toujours défendue par François Bayrou. Anne Hidalgo, maire de Paris, a qualifié cet échec d’« une très belle victoire pour la démocratie et l’État de droit ».

Proposée pour remplacer le système en vigueur depuis 1982, la réforme suggère l’instauration de deux types de scrutins : l’un pour les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour ceux du conseil municipal, le tout sur une seule circonscription. Cette initiative vise à garantir qu’« un électeur égale une voix ».

Les partisans incluent le parti présidentiel Renaissance, le MoDem, le Rassemblement national, la France insoumise, ainsi que le groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale. En revanche, les socialistes et la majorité des sénateurs LR s’y opposent, jugeant la réforme précipitée et influencée par Rachida Dati, qui pourrait en bénéficier pour tenter de récupérer la mairie de Paris à la gauche.

Anne Hidalgo, n’aspirant pas à un nouveau mandat, a dénoncé un « tripatouillage électoral » à quelques mois des élections municipales. Elle a appelé le Premier ministre à « ne pas passer en force », dans une déclaration adressée mardi au service politique de FranceInfo. La maire de Paris exige aussi que François Bayrou entame une discussion constructive avec les élus locaux concernant l’organisation et les responsabilités de Paris, Lyon et Marseille, tout en s’assurant de l’avis du Conseil d’État.

La décision revient désormais au Premier ministre, qui devra choisir s’il souhaite donner le feu vert aux députés, qui semblent majoritairement soutenus, tout en faisant face à l’opposition des sénateurs LR et PS. Un nouvel examen du texte dans les deux chambres sera cependant impératif avant de clôturer les débats.

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